Politique
Deux semaines après la mobilisation du 18 septembre, l’intersyndicale tente de mobiliser pour une nouvelle journée de contestation contre les orientations budgétaires. Néanmoins, le nombre de participants devrait être en recul.
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Par Océane Blanchard
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Cheminots, étudiants, travailleurs du privé, enseignants ou personnels de santé… tous ont défilé hier dans plus de 245 rassemblements partout en France. « Il existe depuis des décennies le droit de faire grève, le droit de manifester. N'ayons pas peur de ce droit, utilisons-le » conseille le député FI de Seine-Saint-Denis Alexis Corbière. Satisfait de l’ampleur nationale contre la réforme des retraites, il appelle à ne rien lâcher sur les revendications.
« La technique du gouvernement c'est de dire ‘ce sont les privilégiés qui manifestent’. Les régimes spéciaux - RATP, EDF, SNCF - c'est 3% seulement des retraités, c'est 320 000 personnes » décompte Alexis Corbière, qui y oppose « près de 30 millions de retraités ».
Le député FI rappelle que cette réforme voulue par le gouvernement va concerner tout le monde, toutes catégories socio-professionnelles confondues. « Ce n'est pas les égoïstes nantis qui ont manifesté hier, c'est tout un peuple, quelle que soit sa profession, qui dit ‘attention’. »
Alexis Corbière et la France Insoumise appellent au retrait pur et simple de la réforme. Mais les négociations risquent d’être très compliquées, reconnaît le député, qui se dit « inquiet » : « il y a un enjeu politique de la part du gouvernement d'incarner une posture de l'ordre de l'autorité, de siphonner ce qu'est la droite dans ce pays. Je pense qu'ils vont ne rien lâcher, pour des raisons politiques et électorales. »
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