Dans plusieurs grandes villes, des rassemblements sont annoncés : à Marseille (10h30, Vieux-Port), à Lyon (13h, place Jean-Macé), à Toulouse (14h, Saint-Cyprien), à Nantes (10h30, Miroir d’eau), à Bordeaux (11h, place de la Bourse) ou encore à Lille (14h, Porte de Paris). Des dizaines d’autres cortèges sont prévus à travers le pays.
Transports franciliens fortement perturbés
Les quatre syndicats représentatifs de la SNCF (CGT, UNSA, SUD-Rail et CFDT) ont déposé un préavis commun. Des suppressions massives sont attendues sur les TER, Intercités et les RER B, C et D.
À la RATP, les syndicats majoritaires (CGT, FO, Unsa-Mobilités, CFE-CGC) participent également. Le 18 septembre, plus de 10 000 salariés avaient cessé le travail. Seules les lignes automatiques 1, 4 et 14 avaient alors circulé normalement. Les prévisions détaillées seront publiées mercredi soir sur les sites de la RATP et de SNCF Connect.
Écoles et éducation nationale
Le mouvement s’annonce suivi dans l’éducation. Le SNES-FSU, premier syndicat du secondaire, a voté un nouveau plan d’action. Dans le primaire, les enseignants doivent se déclarer grévistes à l’avance, ce qui permettra aux familles d’être informées des fermetures. Les mairies pourront mettre en place un service minimum d’accueil.
Dans les collèges et lycées, la participation reste plus difficile à anticiper car la déclaration préalable n’est pas obligatoire.
Secteur hospitalier
Un préavis de grève a été déposé pour l’ensemble de la fonction publique hospitalière. Les urgences et services vitaux fonctionneront grâce aux réquisitions, mais des reports de rendez-vous non urgents sont à prévoir. Le taux de grève avait atteint 7,6 % dans les hôpitaux publics le 18 septembre. Les syndicats espèrent élargir la mobilisation ce jeudi.
Les revendications syndicales
L’intersyndicale (CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, UNSA, FSU et Solidaires) réclame l’abandon des mesures prévues dans le projet de budget 2026, dont le doublement des franchises médicales et la suppression de 3 000 postes de fonctionnaires. Elle demande aussi la revalorisation des rémunérations, la création de postes supplémentaires et l’abrogation de la réforme des retraites de 2023. La journée du 2 octobre constitue un test avant la présentation du projet de loi de finances, attendue au plus tard le 13 octobre à l’Assemblée nationale.