Grève SNCF: Faure accuse Macron de « chercher à radicaliser le mouvement »
Le premier secrétaire du Parti socialiste Olivier Faure a accusé lundi Emmanuel Macron, à qui il promet de ne "céder aucun point"...

Grève SNCF: Faure accuse Macron de « chercher à radicaliser le mouvement »

Le premier secrétaire du Parti socialiste Olivier Faure a accusé lundi Emmanuel Macron, à qui il promet de ne "céder aucun point"...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Le premier secrétaire du Parti socialiste Olivier Faure a accusé lundi Emmanuel Macron, à qui il promet de ne "céder aucun point", de "cherche(r) à radicaliser le mouvement" de grève à la SNCF.

"Il cherche à radicaliser le mouvement, et aussi à mettre de côté les syndicats réformistes", a estimé sur France 2 le député Nouvelle Gauche, avant d'égratigner le gouvernement.

Pour l'élu de Seine-et-Marne, l'exécutif "a fait un choix depuis le début: entrer dans le débat sur la SNCF de la manière la plus provocante possible, pour créer de la radicalité, de la tension, puis ensuite jouer le pourrissement", a-t-il critiqué.

M. Faure s'en est aussi pris à M. Mélenchon, lui reprochant de servir d'"idiot utile" au gouvernement.

"On dit qu'il y a un duel entre les Insoumis et lui (le gouvernement), je vois plutôt un duo avec un partage des rôles, une façon de chacun s'arroger une part du marché", a asséné le député.

Ce dernier a refusé de signer "un chèque en blanc pour une destination inconnue" au gouvernement, imputant à l'exécutif le "flou le plus total", notamment sur "la question des petites lignes et la convention collective".

Ses déclarations interviennent alors que le Sénat est amené à se prononcer mardi, lors d'un vote solennel, sur le projet de réforme ferroviaire.

Partager cet article

Dans la même thématique

5min

Politique

Conférence Travail et Retraites : « Si on veut avancer sur les retraites, il faut passer par la case travail »

Alors que la bataille à laquelle se livrent l’exécutif et les députés sur le projet de loi de financement de la sécurité sociale bat son plein à l’Assemblée nationale, les partenaires sociaux se réunissent ce matin pour la première plénière de la conférence sur les retraites. Souhaitée par Sébastien Lecornu, le ministre du Travail et des Solidarités Jean-Pierre Farandou y voit une « démarche moderne et inédite », souhaitant replacer le travail au cœur des débats.

Le