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Ce jeudi, le Sénat a, sans surprise, voté les crédits de la mission de Défense, en hausse de 6,7 milliards dans le budget 2026. Les élus ont néanmoins appelé le gouvernement à plus de transparence.
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Par Public Sénat
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Le premier secrétaire du Parti socialiste Olivier Faure a accusé lundi Emmanuel Macron, à qui il promet de ne "céder aucun point", de "cherche(r) à radicaliser le mouvement" de grève à la SNCF.
"Il cherche à radicaliser le mouvement, et aussi à mettre de côté les syndicats réformistes", a estimé sur France 2 le député Nouvelle Gauche, avant d'égratigner le gouvernement.
Pour l'élu de Seine-et-Marne, l'exécutif "a fait un choix depuis le début: entrer dans le débat sur la SNCF de la manière la plus provocante possible, pour créer de la radicalité, de la tension, puis ensuite jouer le pourrissement", a-t-il critiqué.
M. Faure s'en est aussi pris à M. Mélenchon, lui reprochant de servir d'"idiot utile" au gouvernement.
"On dit qu'il y a un duel entre les Insoumis et lui (le gouvernement), je vois plutôt un duo avec un partage des rôles, une façon de chacun s'arroger une part du marché", a asséné le député.
Ce dernier a refusé de signer "un chèque en blanc pour une destination inconnue" au gouvernement, imputant à l'exécutif le "flou le plus total", notamment sur "la question des petites lignes et la convention collective".
Ses déclarations interviennent alors que le Sénat est amené à se prononcer mardi, lors d'un vote solennel, sur le projet de réforme ferroviaire.
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