Grève SNCF: Faure accuse Macron de « chercher à radicaliser le mouvement »
Le premier secrétaire du Parti socialiste Olivier Faure a accusé lundi Emmanuel Macron, à qui il promet de ne "céder aucun point"...

Grève SNCF: Faure accuse Macron de « chercher à radicaliser le mouvement »

Le premier secrétaire du Parti socialiste Olivier Faure a accusé lundi Emmanuel Macron, à qui il promet de ne "céder aucun point"...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Le premier secrétaire du Parti socialiste Olivier Faure a accusé lundi Emmanuel Macron, à qui il promet de ne "céder aucun point", de "cherche(r) à radicaliser le mouvement" de grève à la SNCF.

"Il cherche à radicaliser le mouvement, et aussi à mettre de côté les syndicats réformistes", a estimé sur France 2 le député Nouvelle Gauche, avant d'égratigner le gouvernement.

Pour l'élu de Seine-et-Marne, l'exécutif "a fait un choix depuis le début: entrer dans le débat sur la SNCF de la manière la plus provocante possible, pour créer de la radicalité, de la tension, puis ensuite jouer le pourrissement", a-t-il critiqué.

M. Faure s'en est aussi pris à M. Mélenchon, lui reprochant de servir d'"idiot utile" au gouvernement.

"On dit qu'il y a un duel entre les Insoumis et lui (le gouvernement), je vois plutôt un duo avec un partage des rôles, une façon de chacun s'arroger une part du marché", a asséné le député.

Ce dernier a refusé de signer "un chèque en blanc pour une destination inconnue" au gouvernement, imputant à l'exécutif le "flou le plus total", notamment sur "la question des petites lignes et la convention collective".

Ses déclarations interviennent alors que le Sénat est amené à se prononcer mardi, lors d'un vote solennel, sur le projet de réforme ferroviaire.

Partager cet article

Dans la même thématique

Grève SNCF: Faure accuse Macron de « chercher à radicaliser le mouvement »
7min

Politique

Le Sénat allège l’effort demandé aux collectivités via le Dilico, système d’« infantilisation des élus », dénonce la gauche

Issu d’une idée de la majorité sénatoriale l’an dernier, le Dilico est un « système d’épargne forcée » qui permet de faire contribuer les collectivités à l’effort d’économies. Dénoncé avec force par la gauche et une partie du centre et de la droite, le dispositif a été revu, après des débats parfois tendus, pour ramener la ponction de 2 milliards à 890 millions d’euros.

Le