Grève SNCF: Faure accuse Macron de « chercher à radicaliser le mouvement »
Le premier secrétaire du Parti socialiste Olivier Faure a accusé lundi Emmanuel Macron, à qui il promet de ne "céder aucun point"...

Grève SNCF: Faure accuse Macron de « chercher à radicaliser le mouvement »

Le premier secrétaire du Parti socialiste Olivier Faure a accusé lundi Emmanuel Macron, à qui il promet de ne "céder aucun point"...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Le premier secrétaire du Parti socialiste Olivier Faure a accusé lundi Emmanuel Macron, à qui il promet de ne "céder aucun point", de "cherche(r) à radicaliser le mouvement" de grève à la SNCF.

"Il cherche à radicaliser le mouvement, et aussi à mettre de côté les syndicats réformistes", a estimé sur France 2 le député Nouvelle Gauche, avant d'égratigner le gouvernement.

Pour l'élu de Seine-et-Marne, l'exécutif "a fait un choix depuis le début: entrer dans le débat sur la SNCF de la manière la plus provocante possible, pour créer de la radicalité, de la tension, puis ensuite jouer le pourrissement", a-t-il critiqué.

M. Faure s'en est aussi pris à M. Mélenchon, lui reprochant de servir d'"idiot utile" au gouvernement.

"On dit qu'il y a un duel entre les Insoumis et lui (le gouvernement), je vois plutôt un duo avec un partage des rôles, une façon de chacun s'arroger une part du marché", a asséné le député.

Ce dernier a refusé de signer "un chèque en blanc pour une destination inconnue" au gouvernement, imputant à l'exécutif le "flou le plus total", notamment sur "la question des petites lignes et la convention collective".

Ses déclarations interviennent alors que le Sénat est amené à se prononcer mardi, lors d'un vote solennel, sur le projet de réforme ferroviaire.

Partager cet article

Dans la même thématique

Hong Kong Legislature To Vote On Bill Recognizing Same Sex Couples Overseas Registration
3min

Politique

L’Assemblée nationale vote la réhabilitation des personnes condamnées pour homosexualité

L’Assemblée nationale a adopté à l’unanimité, en deuxième lecture, une proposition de loi visant à réhabiliter les personnes condamnées pour homosexualité en France entre 1942 et 1982. Porté par le sénateur socialiste Hussein Bourgi, le texte entend réparer symboliquement des décennies de politiques discriminatoires. Mais la question de l’indemnisation continue de diviser députés et sénateurs et devra être tranchée en commission mixte paritaire.

Le

6min

Politique

Une « ordonnance négociée » pour faire passer le budget ? Un procédé « contraire aux principes parlementaires et démocratiques les plus élémentaires »

D’après des informations des Echos, Sébastien Lecornu plancherait sur la piste d’une « ordonnance négociée », pour faire passer le budget avant Noël, en cas d’une commission mixte paritaire conclusive en fin de semaine. Mais cette hypothèse n’enchante pas les constitutionnalistes, qui y voient le risque de mettre à mal le rôle de l’Assemblée nationale.

Le

CMP : comment la dissolution va modifier l’espace de compromis entre députés et sénateurs
2min

Politique

Budget : le groupe communiste boycotte la commission mixte paritaire

A la veille de la commission mixte paritaire (CMP) sur le budget, le groupe communiste de la chambre haute indique que le sénateur, Pascal Savoldelli n’y siégera pas en tant que membre suppléant. Le groupe dénonce notamment « un problème démocratique majeur » dans la composition de la CMP.

Le

Grève SNCF: Faure accuse Macron de « chercher à radicaliser le mouvement »
7min

Politique

Numérique : le Sénat adopte à l’unanimité un texte qui interdit l’accès des réseaux sociaux aux mineurs de moins de 13 ans

Alors qu’Emmanuel Macron a promis la semaine dernière d’interdire les réseaux sociaux aux mineurs de moins de « 15 ou 16 ans », le Sénat vient d’adopter à l’unanimité une proposition de loi portant la majorité numérique à 13 ans. Les mineurs de 13 ans à 16 ans devront recueillir l’autorisation parentale pour leur inscription sur un réseau social.

Le