Le ministre de l'Economie Bruno Le Maire a estimé mercredi qu'il n'y avait "pas de crainte à avoir" d'une "agrégation" des luttes qui relève selon lui d'une "volonté de désordre".
"On n'a pas de crainte à avoir d'une agrégation que souhaitent certains qui, dans le fond, ne rêvent que de désordre en France", a déclaré le ministre sur l'antenne de LCI, au deuxième journée de grève à la SNCF.
"Il faut faire attention à tout, à ce qui se passe dans les universités, répondre aux préoccupations", a-t-il ajouté.
Mardi, quelque 2.700 personnes, selon la préfecture de police, ont manifesté à Paris. Outre les cheminots, des étudiants, agents hospitaliers, enseignants et salariés d'Air France ont défilé. Une manifestation émaillée de quelques incidents et par la présence de 100 "individus cagoulés et violents".
"Quel est le lien entre les universités, la SNCF, qu'est-ce que ça veut dire cette agrégation des luttes, si ce n'est une volonté de désordre ?", s'est interrogé M. Le Maire, estimant que le "pire des risques c'est de ne rien faire".
Sur la réforme ferroviaire, le ministre de l'Economie a assuré que le gouvernement ne renoncerait pas.
Il n'y aura "ni recul ni passage en force mais une détermination totale", a-t-il déclaré.
Pour le deuxième jour de grève, le trafic est encore très perturbé. Mardi le Premier ministre Edouard Philippe avait dit entendre "autant les grévistes" que "ceux qui veulent aller travailler".