La porte-parole du gouvernement Maud Bregeon a assuré ce mercredi à la sortie du Conseil des ministres qu’Emmanuel Macron a acté qu’il n’y avait pour le moment pas « de socle plus large que celui qui est en place aujourd’hui » pour gouverner. Mais, après les consultations des responsables de partis mardi, « le président continue à écouter et à tendre la main ».
Griveaux appelle à “défendre la solidarité européenne contre les populismes”
Par Public Sénat
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Le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux a appelé mardi à "défendre la solidarité européenne contre les populismes", alors qu'Emmanuel Macron et Angela Merkel se retrouvent à Berlin pour tenter d'afficher un front uni à 10 jours d'un sommet de l'UE.
Ce conseil des ministres franco-allemand "prépare un Conseil européen à la fin du mois de juin qui sera décisif parce que l'Europe connaît sans doute la plus grave de ses crises depuis sa création", a déclaré Benjamin Griveaux sur France 2, soulignant que la question migratoire avait fait se "lever le vent du populisme dans certains pays d'Europe".
"L'enjeu de ce conseil des ministres franco-allemand, c'est d'arriver à avoir des positions communes sur des sujets comme la question migratoire (...) ce sera difficile, mais c'est dans cet état d'esprit que le conseil des ministres franco-allemand se tiendra aujourd'hui".
Interrogé sur l'"axe des volontaires" contre l'immigration illégale que souhaitent bâtir les ministres autrichien, allemand et italien de l'Intérieur, M. Griveaux a jugé que "le terme d'axe est sans doute plus que malheureux".
"Je suis un enfant d'Europe, j'ai grandi avec l'Europe, l'Europe pour moi c'est la paix, c'est la prospérité, c'est le partage, c'est l'ouverture", a-t-il plaidé. "Je crois que la responsabilité de ma génération, c'est au fond de défendre cela, de défendre la solidarité européenne contre les populismes, contre tous les populismes, d'extrême gauche comme d'extrême droite".
"C'est ce combat là auquel nous allons nous atteler, c'est une proposition franco-allemande qui doit être faite sur la question migratoire et c'est en avançant avec les autres pays européens que nous arriverons à traiter cette question qui sera centrale dans les années à venir", a-t-il affirmé. "Si chacun se replie sur ses frontières nationales, nous n'y arriverons pas".