Griveaux: “Aucun doute” que le prélèvement à la source se fera une fois les questions réglées

Griveaux: “Aucun doute” que le prélèvement à la source se fera une fois les questions réglées

Le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux a dit vendredi n'avoir "aucun doute" que la mise en oeuvre du prélèvement à la...
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Mis à jour le

Le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux a dit vendredi n'avoir "aucun doute" que la mise en oeuvre du prélèvement à la source "pourra se faire" une fois que les réponses auront été apportées aux questions qu'il reste à régler.

Interrogé sur le point de savoir si le prélèvement à la source pourrait courir le risque d'être reporté ou abandonné, il a reconnu que le gouvernement ne mettrait pas en place une réforme qui pourrait "générer des incompréhensions ou des difficultés pour nos concitoyens". Mais "il faudrait pour cela que les risques d'erreurs ou en tout cas les couacs soient massifs", a-t-il souligné.

"Laissons le temps à notre administration d'apporter les réponses aux questions qui sont posées par le président de la République, le Premier ministre et le ministre de l'Action et des Comptes publics (Gérald Darmanin, ndlr). Je n'ai aucun doute qu'une fois ces réponses apportées, la réforme pourra se faire. C'est mon côté optimiste", a-t-il déclaré à l'issue du conseil des ministres.

"Il est normal que nous nous assurions, dans le cadre d'une réforme d'une telle ampleur, que les détails sont bien clairs", a-t-il dit, soulignant qu'"il n'y a pas - c'est ce qu'a dit le président de la République ce matin - de réforme mécanique, ou technique, qui se ferait de manière automatique".

Il a assuré ne pas douter que "dans les quinze jours qui viennent Gérald Darmanin apportera les réponses précises, documentées, sur ce sujet, qui est important".

Le porte-parole a également écarté l'idée de divergences entre Gérald Darmanin et l'Elysée : "c'est simplement que les gens se parlent et discutent", a-t-il fait valoir.

"C'est le rôle du ministre de l'Action et des Comptes publics que de s'assurer que la réforme que nous mettons en oeuvre sera la plus efficace, qu'il n'y aura pas de difficulté pour nos concitoyens, qu'il n'y aura pas de couacs", a-t-il souligné.

"C'est évidemment le rôle du président de la République de rappeler à chaque membre du gouvernement, sous l'autorité du Premier ministre, que la politique c'est un art d'exécution", a-t-il poursuivi.

"Rien ni personne ne nous détournera de la transformation que nous avons engagée depuis quinze mois", a-t-il aussi assuré, en cette rentrée compliquée par le départ surprise du ministre de la Transition écologique Nicolas Hulot, après l'affaire Benalla en début d'été.

"Un gouvernement qui ferait de la godille, du zig zag et du slalom permanents, c'est beaucoup plus angoissant que la présentation d'une feuille de route" grâce à laquelle "on sait où on va", a-t-il dit.

Dans la même thématique

Budget : un rapport du Sénat épingle la progression du coût de l’aide médicale d’État
6min

Politique

« L’aide médicale d’État n’apparaît pas comme un facteur d’attractivité » pour l’immigration, selon un rapport commandé par le gouvernement

Considéré comme « un appel d’air » migratoire par la droite sénatoriale, l’aide médicale d’État avait été supprimée dans le cadre du projet de loi immigration avant d’être réintégrée en commission par les députés. Un rapport sur ce dispositif commandé par l’exécutif vient tempérer cette affirmation et juge ce dispositif à destination des étrangers en situation irrégulière « globalement maîtrisé ».

Le

Salle des fetes de Crepol, ou le jeune Thomas a ete tue, 27 novembre 2023
5min

Politique

Drame de Crépol : pourquoi le RN et Reconquête ont des stratégies différentes ?

La mort du jeune Thomas, poignardé lors d’une fête de village à Crépol dans la Drôme a permis aux deux partis d’extrême droite d’envoyer des signaux différents à leur électorat. Comme lors de la dernière campagne présidentielle, Le RN a conforté son image de parti de gouvernement. Quant à Reconquête, le parti d’Éric Zemmour tente d’imposer sa grille de lecture d’un déclin civilisationnelle.

Le

PARIS: EXCUSIF, Philippe Folliot President de l’Alliance centriste apporte son soutient a NKM
7min

Politique

Le sénateur Philippe Folliot candidat aux européennes : « Je défends le bon sens paysan ! »

Le sénateur centriste du Tarn, Philippe Folliot, annonce lancer pour les européennes sa liste « Ruralités, l’avenir dans le bon sens ». Défendant « une Europe qui nous protège plutôt qu’une Europe qui nous contraint », il propose une liste qui « porte une vision positive de l’Europe, mais sous un prisme des territoires et des ruralités ».

Le