Griveaux: « pas de sujet » quant au « fonctionnement démocratique » chez LREM
Le secrétaire d'Etat Benjamin Griveaux a assuré mercredi qu'il n'y avait "pas de sujet" quant au "fonctionnement démocratique" de...

Griveaux: « pas de sujet » quant au « fonctionnement démocratique » chez LREM

Le secrétaire d'Etat Benjamin Griveaux a assuré mercredi qu'il n'y avait "pas de sujet" quant au "fonctionnement démocratique" de...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Le secrétaire d'Etat Benjamin Griveaux a assuré mercredi qu'il n'y avait "pas de sujet" quant au "fonctionnement démocratique" de La République en marche (LREM), dont une centaine de membres ont annoncé leur départ à quelques jours du "Conseil" du parti qui doit plébisciter l'arrivée de Christophe Castaner à sa tête.

"Il n'y a pas de sujet de fonctionnement démocratique dans ce mouvement", a assuré M. Griveaux sur France Inter.

Une centaine d'adhérents d'En Marche! ont annoncé mardi dans une tribune qu'ils quittaient le parti faute d'y trouver "démocratie" et "éthique", dans une tribune dont les signataires restent anonymes jusqu'à vendredi. Ils dénoncent notamment "le jeu des statuts, l'opacité des instances, la loterie du tirage au sort de ceux qui ne représenteront qu'un quart des voix au Conseil national".

Sur "386.000 adhérents", "qu'il y ait une centaine de personnes qui, de manière anonyme - il y a quelques têtes d'affiche - ne se retrouvent pas dans des statuts qui ont été votés, je le rappelle, cet été par les adhérents du mouvement...", a relativisé M. Griveaux, qui estimait mardi soir que cette centaine de membres sur le départ représentait "l'épaisseur du trait".

"Nous avons gagné 166.000 adhérents depuis l'élection présidentielle. On nous disait: les gens viendront pour l'élection présidentielle et après ils déserteront. Moi, j'ai mené une campagne législatives avec des gens qui n'étaient pas engagés dans la campagne présidentielle", a affirmé le secrétaire d'Etat.

"Les missions de La République en marche doivent être d'animer le débat, de faire revenir les intellectuels dans les partis et dans un mouvement politique qu'ils ont déserté depuis vingt ans", a prôné Benjamin Griveaux.

Samedi, à Lyon, le "Conseil" de LREM devrait selon toute vraisemblance plébisciter à huis clos le porte-parole du gouvernement Christophe Castaner, adoubé par l'Elysée, comme "délégué général".

Dans la même thématique

Griveaux: « pas de sujet » quant au « fonctionnement démocratique » chez LREM
3min

Politique

« Les politiques parlent des migrants comme si c’étaient tous des sauvages » s’insurge Louis Chedid

C’est un nom, une voix, des textes et des mélodies qui nous accompagnent depuis 50 ans. S’il chante l’amour, l’absence, et la mélancolie, parfois aux côtés de ses enfants, il reste d’abord un homme engagé contre les discours de haine. Auteur d' « Anne, ma sœur, Anne », ce descendant d’immigrés chrétiens libanais, réfugiés en Egypte, refuse que les populations immigrées soient caricaturées et instrumentalisées. Cette semaine, Louis Chedid est l’invité de Rebecca Fitoussi dans Un monde, un regard.

Le

Griveaux: « pas de sujet » quant au « fonctionnement démocratique » chez LREM
3min

Politique

Un an après la dissolution : « Les Français ont le sentiment que la France fait la planche » selon le politologue Brice Teinturier

Un an après la dissolution voulue par Emmanuel Macron, le paysage politique français semble avoir évolué vers un blocage institutionnel. A l’Assemblée, l’absence de majorité empêche les textes d’être votés. Pire, des motions permettent d’enjamber l’examen à l’Assemblée pour que le débat soit tranché en commission mixte paritaire. Comment la dissolution a-t-elle modifié le fonctionnement des institutions ? C’est la question à laquelle répondent les invités de Rebecca Fitoussi et Jean-Pierre Gratien dans cette émission spéciale sur la dissolution, un an après.

Le

Griveaux: « pas de sujet » quant au « fonctionnement démocratique » chez LREM
4min

Politique

Un an après la dissolution, Gérard Larcher estime que « c'est la présidentielle qui redonnera le nouveau souffle dont nous avons besoin »

Invité de Public Sénat ce vendredi 6 juin, le président du Sénat est longuement revenu sur la situation du pays. À ses yeux, seule la prochaine présidentielle permettra de mettre fin au blocage politique lié à la dissolution. Evoquant également l’urgence budgétaire, il estime que « l’année blanche est une piste sérieuse ».

Le