Groupe PS : « Il fallait éviter à tout prix une forme d’éclatement potentiel », pour Patrick Kanner
Le nouveau sénateur socialiste du Nord a indiqué que la ligne adoptée par son groupe était une position de « compromis » et qu’il y avait un « espace » politique entre « l’opposition systématique » des communistes et La République en marche.

Groupe PS : « Il fallait éviter à tout prix une forme d’éclatement potentiel », pour Patrick Kanner

Le nouveau sénateur socialiste du Nord a indiqué que la ligne adoptée par son groupe était une position de « compromis » et qu’il y avait un « espace » politique entre « l’opposition systématique » des communistes et La République en marche.
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Patrick Kanner connaît bien le fonctionnement de la famille socialiste. Invité ce jeudi de Territoires d’Infos, sa première matinale depuis qu’il a quitté le gouvernement en mai dernier, le sénateur élu dans le Nord dimanche est revenu sur la ligne adoptée par son groupe, après trois heures de débat mardi. « C’est une synthèse, dirait François Hollande. »

Dans l’opposition à la majorité sénatoriale de droite, mais pas dans la majorité gouvernementale. Ce « compromis », comme l’explique le nouveau sénateur, a un objectif « très clair » : « éviter à tout prix une forme d’éclatement potentiel » du groupe, qui compte de « nombreuses sensibilités ».

« Nous ne sommes ni En Marche, ni en marge »

Pour ce hollandais, il s’agit d’une position de « sénateurs responsables » et de « sociaux-démocrates assumés » : « cela veut dire être réformiste, mais pas n’importe comment ».

Coincé entre LREM et la gauche radicale, Patrick Kanner définit le Parti socialiste comme une alternative :

« Pourquoi voulez-vous que nous soyons à la traîne des Insoumis voire du Parti communiste dans une opposition systématique et frontale ou à la traîne d’En Marche ? Nous ne sommes ni En Marche, ni en marge. »

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