Guerini (LREM) ne veut pas que les « gilets jaunes » manifestent sur les Champs-Élysées
Le député de Paris et candidat favori à la présidence du parti présidentiel LREM Stanislas Guerini a affirmé jeudi qu'il ne...

Guerini (LREM) ne veut pas que les « gilets jaunes » manifestent sur les Champs-Élysées

Le député de Paris et candidat favori à la présidence du parti présidentiel LREM Stanislas Guerini a affirmé jeudi qu'il ne...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Le député de Paris et candidat favori à la présidence du parti présidentiel LREM Stanislas Guerini a affirmé jeudi qu'il ne souhaitait pas que les "gilets jaunes" soient autorisés à manifester samedi sur les Champs-Elysées.

Interrogé sur CNews pour savoir si cette manifestation devait être autorisée sur la célèbre avenue parisienne, M. Guerini a répondu "non".

"Je ne veux pas revivre ce que nous avons vécu samedi dernier sur les Champs-Élysées, cette image de quasi guerre civile, des manifestants qui venaient crier +on est chez nous+ sur les Champs-Élysées, des commerçants qui sont terrés de peur. Ça ce n'est pas le pays que je veux", a expliqué le candidat favori au poste de délégué général de La République en marche.

"Évidemment qu'il doit y avoir la liberté de manifestation. Mais la liberté de manifestation, il faut la protéger et pour la protéger il faut que, avec la préfecture, on choisisse les endroits qui soient pertinents pour une manifestation", a ajouté M. Guerini.

Il s'est dit opposé à un moratoire sur la hausse des taxes sur les carburants d'ici la fin de la concertation "de terrain" prévue par le gouvernement qui doit s'achever dans trois mois, défendant les "bonnes décisions" d'Emmanuel Macron sur la transition écologique comme le chèque énergie ou la prime à la conversion pour l'achat de véhicules propres.

"Le plan social d'urgence, c'est de faire en sorte que le travail paie", selon lui.

La mobilisation des "gilets jaunes" samedi dernier a été plus faible que celle du 17 novembre mais émaillée sur les Champs-Elysées par des violences.

Le gouvernement avait autorisé une manifestation sur l'esplanade du Champ-de-Mars mais pas sur la célèbre avenue. Le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner avait attribué ces violences à des "séditieux" de "l'ultradroite" qui "ont répondu à l'appel notamment de Marine Le Pen".

Partager cet article

Dans la même thématique

Paris: French Prime Minister Sebastien Lecornu  delivers his policy speech
8min

Politique

Budget de la Sécu : le PS devra-t-il rejeter le texte, malgré la suspension de la réforme des retraites ?

La suspension de la réforme des retraites passera par un amendement au budget de la Sécu. Mais le texte comporte de nombreuses mesures dénoncées au PS. « On va se battre pied à pied pour sortir toutes les saloperies qui existent », prévient le patron des sénateurs PS, Patrick Kanner. En interne, certains dénoncent aujourd’hui « l’erreur » d’Olivier Faure, qui a exigé le non-recours au 49-3, au risque de donner « un budget invotable ». « Si la copie est trop injuste, nous voterons contre », prévient la porte-parole du PS, Dieynaba Diop.

Le

Guerini (LREM) ne veut pas que les « gilets jaunes » manifestent sur les Champs-Élysées
4min

Politique

Suspension de la réforme des retraites : « La censure n’aurait pas été une position totalement stupide », pour les Républicains, avance Muriel Jourda

Le gouvernement Lecornu II est parvenu à se négocier un sursis, en acceptant de suspendre la réforme des retraites jusqu’au 1er janvier 2028, ardemment réclamée par les socialistes. Une ligne rouge des Républicains, qui ont toutefois décidé de ne pas censurer. Un choix que n’aurait pas fait la sénatrice Muriel Jourda.

Le

Paris: no-confidence debate in French parliament
6min

Politique

Inéligibilité : pourquoi le Conseil d’Etat a rejeté le recours de Marine Le Pen ?

C’était attendu, le Conseil d’Etat a refusé de transmettre au Conseil constitutionnel la question prioritaire de constitutionnalité (QPC) de Marine Le Pen. La triple candidate à l’élection présidentielle avait promis d’utiliser « toutes les voies de recours possibles » pour contester l’exécution provisoire de sa peine de 5 ans d’inéligibilité prononcée en première instance dans l’affaire des emplois fictifs d’assistants parlementaires RN. Mais elle va devoir attendre la décision de son procès en appel pour savoir si elle pourra se présenter devant les électeurs. Explications.

Le