Comme il s’y était engagé le 24 février dernier, Emmanuel Macron s’exprimera ce mercredi depuis l’Elysée sur la guerre en Ukraine.
Au lendemain d’un débat au Parlement et après un conseil de défense ce matin, le Président de la République fera le point sur l’évolution de la situation. Il devrait évoquer les sanctions économiques contre la Russie, la question des réfugiés et l’aide humanitaire, ainsi que la situation sur le front diplomatique.
Interrogé par des journalistes à l'issue du Conseil des ministres, le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal n'a laissé filtré aucune information sur le contenu de l'allocution, si ce n'est que celle-ci sera entièrement dédiée à la guerre en Ukraine. « Ce que je vous confirme, c’est que le président s’adresse aux Français pour leur parler de la guerre en Ukraine et qu’il n’y aura pas de candidature ou d’expression sur la campagne présidentielle dans cette allocution, bien évidemment. »
Porté par la ministre déléguée chargée de l’Egalité femmes-hommes, un projet de loi-cadre sur les violences faites aux femmes et aux enfants a été remis hier à Emmanuel Macron et Sébastien Lecornu. Parmi les 53 mesures, Aurore Bergé prône un casier judiciaire vierge pour tout professionnel travaillant avec des mineurs, et met l’accent sur un meilleur encadrement du dépôt de plaintes.
L’examen du projet de loi de financement de la Sécurité sociale se poursuit au Sénat avant un vote prévu demain dans l’après-midi. Invitée de la matinale de Public Sénat, la ministre de l’Action et des Comptes publics, Amélie de Montchalin a rappelé qu’il n’y a pas « d’alternatives au compromis parlementaire » et s’est montrée réticente quant à l’usage d’une loi spéciale pour faire adopter le budget.
Le président de la République affirme avoir « bon espoir » que « les forces parlementaires dont c'est la responsabilité » trouvent un compromis « dans les prochaines semaines » sur le projet de budget malgré son rejet en première lecture à l'Assemblée.
La navette parlementaire continue, et le calendrier budgétaire, lui, se resserre. Le rejet du budget par les députés ce week-end laisse peu d’espoir à un accord sur les lois de finances et de financement de la sécurité sociale de voir le jour dans les temps. De quoi contraindre le gouvernement à plancher sur un projet de loi spéciale, faute de recours au 49-3 et aux ordonnances, une solution pour le moins temporaire.
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Le Sénat poursuit l'examen du projet de loi de la sécurité sociale
Le Sénat poursuit l'examen du projet de loi de la sécurité sociale