Comme il s’y était engagé le 24 février dernier, Emmanuel Macron s’exprimera ce mercredi depuis l’Elysée sur la guerre en Ukraine.
Au lendemain d’un débat au Parlement et après un conseil de défense ce matin, le Président de la République fera le point sur l’évolution de la situation. Il devrait évoquer les sanctions économiques contre la Russie, la question des réfugiés et l’aide humanitaire, ainsi que la situation sur le front diplomatique.
Interrogé par des journalistes à l'issue du Conseil des ministres, le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal n'a laissé filtré aucune information sur le contenu de l'allocution, si ce n'est que celle-ci sera entièrement dédiée à la guerre en Ukraine. « Ce que je vous confirme, c’est que le président s’adresse aux Français pour leur parler de la guerre en Ukraine et qu’il n’y aura pas de candidature ou d’expression sur la campagne présidentielle dans cette allocution, bien évidemment. »
Le chef de l’Etat a annoncé que les téléphones portables allaient « sans doute » être interdits dès la rentrée prochaine dans les lycées. C’est « faisable », soutient le sénateur Renaissance Martin Lévrier. « Il est incorrigible. C’est une annonce par jour pour exister », raille le sénateur LR Max Brisson, opposé à l’interdiction au lycée. « Une annonce un peu surréaliste » qui élude les vrais problèmes, dénonce la sénatrice PS Colombe Brossel.
Suite aux récentes révélations mettant en cause les forces de l’ordre dans des affaires de violences au sein des personnes dépositaires de l’autorité publique, la gauche du Sénat demande à la commission des lois de se doter des prérogatives d’une commission d’enquête visant à examiner les conditions dans lesquelles l’IGPN et l’IGGN exercent leurs prérogatives.
Mercredi, députés et sénateurs ne sont pas parvenus à trouver une un accord en commission mixte paritaire sur le projet de loi de la Sécurité sociale. Le texte repart donc pour une nouvelle lecture en séance publique à partir de mardi, à l’Assemblée nationale. Les députés vont plancher sur le texte sorti du Sénat et conformément à la règle dite de l’entonnoir, leur droit d’amendement est limité. Ce qui va accélérer les débats mais sera-t-il suffisant pour arriver à un compromis ? Explications.
Afin d’accompagner Sébastien Lecornu vers son engagement d’un grand acte de décentralisation, Gérard Larcher avait fait parvenir le 31 octobre la contribution du Sénat. Le document que Public Sénat a pu consulter appelle à consacrer un principe de différentiation et d’autonomie fiscale des collectivités.