Pas encore officiellement lancée, la candidature de Gabriel Attal pour prendre la tête de Renaissance ne fait plus beaucoup de doute en interne. Une bataille d’ex-premiers ministres, face à Elisabeth Borne, déjà candidate, va s’engager, au risque de tomber dans la guerre des chefs. Mais certains, à commencer par Emmanuel Macron, prônent un accord pour avoir un seul candidat.
Guerre en Ukraine : François Hollande demande « un renforcement des sanctions » contre la Russie
Par Public Sénat
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« Je connais les buts que se sont donnés les dirigeants russes, en particulier Vladimir Poutine. C’est-à-dire faire que l’Ukraine soit démantelée et qu’elle puisse être neutralisée au prix d’un désastre de la population civile ». A la sortie de son entrevue avec Emmanuel Macron, l’ancien Président socialiste a rappelé qu’il avait eu, lui aussi, « à connaître ce lourd dossier de l’Ukraine au moment des accords de Minsk ».
François Hollande a appelé l’OTAN et l’Union européenne à « être à la hauteur » en élevant le niveau des sanctions. « C’est ce que j’ai dit au président Macron. Il faut encore renforcer les sanctions, notamment financières […] Il nous faut aussi aider l’Ukraine et sa population […] et enfin que les Européens se convainquent que leur sécurité est d’abord leur affaire, même si elle est dans un réseau d’alliance avec les Etats-Unis […] La France doit convaincre ses amis européens qu’ils doivent faire un effort beaucoup plus important pour leur défense », a-t-il insisté.
L’ancien président brocarde également certains responsables politiques français. « Tous ceux qui ont mis en cause l’idée même de l’alliance atlantique, l’idée même de la défense européenne, dans le débat public français, doivent être appelés à la responsabilité »
En ce qui concerne la stratégie diplomatique choisie par Emmanuel Macron ces derniers jours, François Hollande pense que « tout effort diplomatique est justifié ». « Il faut toujours pousser la négociation jusqu’au bout mais elle doit se faire sur un rapport de force, sur une fermeté, sur une menace de sanctions très élevée, beaucoup plus élevée qu’aujourd’hui ».