Guillaume Larrivé demande que « les députés votent une annulation des hausses de taxes »

Guillaume Larrivé demande que « les députés votent une annulation des hausses de taxes »

Après les violences de samedi, le député de l'Yonne et secrétaire général délégué du parti les Républicains appelle les responsables politiques à garder leur « sang froid » et encourage à trouver une solution au niveau du Parlement. Il appelle la majorité présidentielle à confirmer le vote du Sénat sur le budget 2019.
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

« L’urgence c’est de garder notre sang-froid », insiste Guillaume Larrivé, député LR et secrétaire général délégué des Républicains, invité ce matin de Public Sénat. Après un troisième samedi d’action des Gilets jaunes, marqué par d’importantes violences, notamment à Paris, l’élu de droite appelle à « trouver de réponses dans le cadre des institutions de la République ».

« Le premier geste » à effectuer, même s’il n'est « pas suffisant », selon lui, est d’annuler les nouvelles hausses des taxes sur les carburants prévues en janvier 2019. « Je demande que les députés fassent leur travail et votent une annulation des hausses de taxes au 1er janvier », a-t-il déclaré. Cette décision doit être prise dans le cadre de la nouvelle lecture du projet de loi de finances pour 2019, que le Sénat a amendé (relire notre article). «  Il est impératif que les députés de la majorité à l’Assemblée nationale dans quelques jours confirment ce vote du Sénat et corrigent la trajectoire fiscale », a-t-il insisté.

« Si Emmanuel Macron s’entête […] alors on ira je le crains vers une aggravation de la crise »

La solution d’un référendum pourrait être une autre solution, si le vote du Sénat sur l’annulation des taxes venait à ne pas être confirmé. « Si Emmanuel Macron s’entête, demande aux députés LREM de rester sourds aux préoccupations des Français, alors on ira je le crains vers une aggravation de la crise et alors il n’y aura plus qu’une seule solution, celle de redonner la parole au peuple français sans doute par un référendum », a-t-il annoncé.

Le député LR s’est en tout cas prononcé contre le dépôt d’une motion de censure à l’encontre du gouvernement, idée actuellement portée par les communistes et la France insoumise. « Il ne faut pas s’agiter. Il ne s’agit pas de se faire plaisir en agitant des leviers, il s’agit de trouver raisonnablement des solutions », a expliqué Guillaume Larrivé.

Au niveau sécuritaire, il a également considéré que les outils juridiques existaient. Il se montre « défavorable » à un rétablissement de l’état d’urgence.

Dans la même thématique

Paris: Seance questions au gouvernement Assemblee nationale
10min

Politique

Retailleau candidat à la présidence des LR : « Il a coupé l’herbe sous le pied de Laurent Wauquiez »

Le ministre de l’Intérieur est officiellement candidat à la présidence des LR. Il peut compter sur « une très large adhésion majoritaire du groupe LR », selon le sénateur Marc-Philippe Daubresse. Mais les soutiens de Laurent Wauquiez, comme le sénateur Laurent Duplomb, l’accusent de relancer une « dramatique guerre des chefs ». L’enjeu pour Bruno Retailleau est maintenant d’obtenir un congrès au plus vite, car « les sondages, ça va, ça vient »…

Le

Guillaume Larrivé demande que « les députés votent une annulation des hausses de taxes »
3min

Politique

Présidentielle 2027 : « Seul un candidat du bloc central pourra s’opposer à ce que les extrêmes gagnent », défend François Patriat

Alors que Bruno Retailleau vient de déclarer sa candidature à la présidence des Républicains, les regards se tournent vers 2027. « Toutes les ambitions sont légitimes », observe le président du groupe Renaissance au Sénat. Mais pour François Patriat, seule une candidature unie de la droite et des macronistes permettra de l’emporter.

Le

France Algeria Influencer Arrests
4min

Politique

Bruno Retailleau annonce sa candidature à la présidence des LR

Dans un courrier adressé aux militants Les Républicains, le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau indique qu’il briguera la présidence de son parti. Alors que l’ancien sénateur a le vent en poupe dans les enquêtes d’opinion depuis sa nomination au gouvernement, cette annonce pourrait contrarier les ambitions présidentielles de Laurent Wauquiez, le patron des députés de la Droite républicaine, qui a pris en main la refondation du parti.

Le