Guyane: Bareigts appelle le collectif à saisir sa proposition d’accord
La ministre des Outre-mer Ericka Bareigts a salué mercredi la reprise du dialogue avec le collectif "Pou la Gwiyann dékolé" qui...

Guyane: Bareigts appelle le collectif à saisir sa proposition d’accord

La ministre des Outre-mer Ericka Bareigts a salué mercredi la reprise du dialogue avec le collectif "Pou la Gwiyann dékolé" qui...
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

La ministre des Outre-mer Ericka Bareigts a salué mercredi la reprise du dialogue avec le collectif "Pou la Gwiyann dékolé" qui pilote le mouvement social, les invitant à saisir sa proposition d'accord et à lever les barrages "le plus rapidement".

"Le gouvernement prend acte avec satisfaction de la volonté du collectif, des socioprofessionnels et des élus de poursuivre le dialogue en vue d’une sortie de crise en Guyane", réagit la ministre dans un communiqué, qui "fait appel à l'esprit de responsabilité qui a guidé les organisateurs du mouvement, depuis le début, pour qu’ils saisissent sa proposition d’accord".

Le collectif avait envoyé dimanche au gouvernement une proposition de protocole d’accord, "complétée et actualisée par rapport à la version proposée par le gouvernement le 2 avril". Le gouvernement a renvoyé mardi soir une contre-proposition, que le collectif était en train d'étudier mercredi matin.

Le texte "prend acte des avancées du plan d'urgence pour la Guyane, à hauteur de 1,1 milliard d'euros", qui prévoit notamment "un soutien fort aux constructions scolaires en Guyane pour faire face à la progression de la démographie dans les collèges et les lycées" et "un soutien exceptionnel à la Collectivité Territoriale de Guyane (CTG) afin de lui permettre de payer ses fournisseurs et de relancer la commande publique".

Le nouveau projet d'accord prévoit aussi "la validation des 15 accords thématiques signés dans la nuit du 1er au 2 avril 2017 à Cayenne", lors de la venue des ministres des Outre-mer et de l'Intérieur.

Il "prend aussi acte de la demande de mesures supplémentaires formulées par les élus et le Collectif à hauteur de 2,1 milliards d’euros, et de l’engagement de l’Etat à ce qu’elles fassent l'objet d'un examen prioritaire dans le cadre de la procédure d'élaboration du Plan de Convergence pour la Guyane, prévue par la loi +Egalité réelle Outre-mer+".

Enfin, il réaffirme "la disponibilité de l’Etat à examiner, dans le cadre des dispositions prévues par la Constitution, les demandes d’évolution institutionnelle ou statutaire qui émaneraient du congrès des élus de Guyane".

"Il est désormais primordial que la vie économique guyanaise reprenne son cours normal le plus rapidement possible, comme le demandent les socioprofessionnels dans leur appel", plaide la ministre, en appelant à "la levée des barrages".

"Les Guyanaises et les Guyanais doivent aussi pouvoir reprendre leurs activités et circuler librement, assurés de la pleine mobilisation du gouvernement en faveur de leur avenir, dans un esprit de dialogue et de responsabilité, insiste-t-elle.

Dans la même thématique

Guyane: Bareigts appelle le collectif à saisir sa proposition d’accord
3min

Politique

« Les politiques parlent des migrants comme si c’étaient tous des sauvages » s’insurge Louis Chedid

C’est un nom, une voix, des textes et des mélodies qui nous accompagnent depuis 50 ans. S’il chante l’amour, l’absence, et la mélancolie, parfois aux côtés de ses enfants, il reste d’abord un homme engagé contre les discours de haine. Auteur d' « Anne, ma sœur, Anne », ce descendant d’immigrés chrétiens libanais, réfugiés en Egypte, refuse que les populations immigrées soient caricaturées et instrumentalisées. Cette semaine, Louis Chedid est l’invité de Rebecca Fitoussi dans Un monde, un regard.

Le

Guyane: Bareigts appelle le collectif à saisir sa proposition d’accord
3min

Politique

Un an après la dissolution : « Les Français ont le sentiment que la France fait la planche » selon le politologue Brice Teinturier

Un an après la dissolution voulue par Emmanuel Macron, le paysage politique français semble avoir évolué vers un blocage institutionnel. A l’Assemblée, l’absence de majorité empêche les textes d’être votés. Pire, des motions permettent d’enjamber l’examen à l’Assemblée pour que le débat soit tranché en commission mixte paritaire. Comment la dissolution a-t-elle modifié le fonctionnement des institutions ? C’est la question à laquelle répondent les invités de Rebecca Fitoussi et Jean-Pierre Gratien dans cette émission spéciale sur la dissolution, un an après.

Le

Guyane: Bareigts appelle le collectif à saisir sa proposition d’accord
4min

Politique

Un an après la dissolution, Gérard Larcher estime que « c'est la présidentielle qui redonnera le nouveau souffle dont nous avons besoin »

Invité de Public Sénat ce vendredi 6 juin, le président du Sénat est longuement revenu sur la situation du pays. À ses yeux, seule la prochaine présidentielle permettra de mettre fin au blocage politique lié à la dissolution. Evoquant également l’urgence budgétaire, il estime que « l’année blanche est une piste sérieuse ».

Le