Guyane: « La méthode doit être le dialogue et la responsabilité »
François Hollande a affirmé mercredi que face au conflit social en Guyane, le gouvernement devait à la fois faire preuve de ...

Guyane: « La méthode doit être le dialogue et la responsabilité »

François Hollande a affirmé mercredi que face au conflit social en Guyane, le gouvernement devait à la fois faire preuve de ...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

François Hollande a affirmé mercredi que face au conflit social en Guyane, le gouvernement devait à la fois faire preuve de "dialogue" et de "responsabilité", a rapporté Stéphane Le Foll, à la sortie du Conseil des ministres.

Soulignant "le travail qui a été fait" par les ministres Matthias Fekl (Intérieur) et Ericka Bareigts (Outre-mer), le chef de l'État "a salué leur courage face à des moments où l'intimidation a(vait) pris le pas sur le dialogue", a indiqué le porte-parole du gouvernement.

"Il a rappelé que pour ce qui était du gouvernement en Guyane la méthode devait être à la fois le dialogue et la responsabilité, les deux", a-t-il souligné, alors que le mouvement social en Guyane dure depuis deux semaines.

La situation paraissait bloquée mardi, après la décision d'une trentaine de délégués de manifestants à Kourou d'occuper le Centre spatial guyanais (CSG), d'où décollent les fusées européennes Ariane.

Les manifestants, dont les revendications sont de nature sociale, économique et sécuritaire, entendent aussi protester contre les propos de Bernard Cazeneuve qui a refusé lundi les exigences financières "irréalistes" de ceux qui, à Paris comme à Cayenne, "réclament des milliards".

Lundi, le Premier ministre avait appelé à "poursuivre le dialogue". Au niveau financier, "je ne m'engagerai que sur ce que je sais pouvoir tenir", avait-il expliqué, douze membres du gouvernement à ses côtés, dont la ministre des Outre-mer, Ericka Bareigts, et le ministre de l'Intérieur, Matthias Fekl, de retour de Guyane.

M. Cazeneuve s'exprimait au lendemain de l'ultimatum des responsables du mouvement, qui avaient exigé dimanche 2,5 milliards d'euros "tout de suite".

Le mouvement social d'ampleur inédite que connaît ce vaste territoire d'Amérique du sud (83.000 km2), situé à 7.000 km de Paris, reproche à l'Etat d'avoir sous-investi en Guyane depuis des décennies. Le collectif "Pou La Gwiyann dékolé" (Pour que la Guyane décolle) avait aussi demandé samedi "un statut particulier pour la Guyane".

Partager cet article

Dans la même thématique

Paris: Senate pension debat
6min

Politique

Retraites : la gauche du Sénat désunie sur la suspension de la réforme

A partir du 19 novembre, le Sénat examinera en séance publique le projet de loi de financement de la Sécurité sociale et sa mesure phare : la suspension de la réforme des retraites. Une concession du gouvernement faite au PS qui n’a aucune chance d’être adoptée à la haute assemblée à majorité de droite. Les socialistes ne devraient également ne pas être suivis par les communistes et écologistes sur le vote de cette mesure.

Le

Photo horizontale Hollande
11min

Politique

Attentats du 13 novembre 2015 : « Je vois des victimes qui sortent du Bataclan, le regard hagard… », se remémore François Hollande

ENTRETIEN – Dix ans après les attentats du 13 novembre 2015, l'ancien président de la République revient auprès de Public Sénat sur le déroulé des attaques terroristes de Seine-Saint-Denis et de Paris. Il détaille la gestion de la crise et les décisions prises cette nuit-là, mais analyse aussi l'évolution du pays face à cette épreuve.

Le