Marine Le Pen, candidate FN à la présidentielle, prévoit si elle est élue de renforcer significativement les forces de sécurité en Guyane, avec notamment une augmentation des effectifs de la Police aux frontières de 50% pour lutter contre l'immigration illégale.
"En Guyane, voici les mesures que je prendrai sitôt élue : augmentation des effectifs de la Police aux Frontières de 50 %, doublement des effectifs du 3ème Régiment étranger d'infanterie (REI) et de la Gendarmerie nationale, mise en place de moyens adaptés et supplémentaires d’intervention le long des cours d’eau afin de faire respecter la frontière de la France au contact du Brésil et du Surinam notamment", indique-t-elle sur son blog.
La candidate du Front national veut aussi conduire "une action diplomatique énergique à destination" de ces deux pays frontaliers afin de "multiplier les coopérations en matière de lutte contre les trafics et afin d’envoyer un signal sans ambiguïté de maîtrise complète des flux migratoires".
Plus généralement en matière économique, elle propose de créer dans tous les territoires d'outre-mer des Zones Ultra-Marines Françaises d’Investissement Prioritaire (ZUFIP) regroupant "tous les dispositifs qui ont existé (lois Pons, Perben et Girardin, ZFA, LODEOM).
"La création de ces zones s’accompagnera de la nomination d’un haut-commissaire à la coopération économique nommé par Bercy et susceptible d’être issu du monde de l’entreprise, de la création d’une Agence Pour les Investissements Privilégiés d’Outre-Mer (APIPOM) chargée d’assurer depuis la Métropole la promotion de l’arsenal législatif et fiscal des ZUFIP et le suivi des projets réalisés auprès des investisseurs", indique Mme Le Pen.
Face à la "grève générale illimitée" qui a débuté lundi en Guyane, Bernard Cazeneuve a répondu lundi à l'une des revendications des acteurs sociaux en annonçant la venue de ministres "avant la fin de semaine".