Hamon « a fabriqué Le Pen au deuxième tour », pour Corbière
Alexis Corbière, porte-parole de Jean-Luc Mélenchon, a dénoncé mercredi "une campagne" de Benoît Hamon qui a "insinué" des choses...

Hamon « a fabriqué Le Pen au deuxième tour », pour Corbière

Alexis Corbière, porte-parole de Jean-Luc Mélenchon, a dénoncé mercredi "une campagne" de Benoît Hamon qui a "insinué" des choses...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Alexis Corbière, porte-parole de Jean-Luc Mélenchon, a dénoncé mercredi "une campagne" de Benoît Hamon qui a "insinué" des choses "indignes" contre le candidat de La France insoumise à la fin de la campagne, et estimé que le candidat PS avait "fabriqué Marine Le Pen au deuxième tour".

"A quoi a servi (...) le fait qu'il utilise ses dernières journées, notamment son meeting à la République, pour nous insulter et dire que nous avions un problème avec la démocratie ? Lui il l'a fabriquée, Marine Le Pen au deuxième tour", a déclaré le porte-parole de Jean-Luc Mélenchon sur LCI.

Aux vues des résultats serrés entre Marine Le Pen, François Fillon et Jean-Luc Mélenchon au premier tour de la présidentielle, "sans doute, peut-être, 600.000 voix, peut-être des gens qui hésitaient auraient pu venir vers nous plutôt que de perdre leur temps à voter pour le candidat du Parti socialiste", a-t-il déclaré.

"Le Parti socialiste lui n'a servi à rien si ce n'est à nuire à cette campagne", a-t-il affirmé.

Interrogé sur l'avertissement de François Hollande sur la gravité du score au premier tour du FN, Alexis Corbière a estimé que le président avait "joué un rôle détestable".

"La seule fois où il est sorti de sa boîte en dix jours, c'est pour dire qu'il y avait un danger d'un second tour Le Pen-Mélenchon. Qu'est-ce qu'il a fait, si ce n'est peut-être démoraliser des gens qui voulaient voter pour nous, et aider Mme Le Pen à être au second tour ?", a-t-il demandé.

"Fondamentalement qu'est-ce qu'il voulait Hollande ? M. Macron, qui est son héritier. Et il voulait dire, la seule façon de permettre que M. Macron soit élu, c'est qu'il soit face à Mme Le Pen et surtout pas Mélenchon", a-t-il estimé, critiquant "les fabricants de vote FN qui viennent vous dire après +au secours l'extrême droite+".

Partager cet article

Dans la même thématique

MANIFESTATION BLOQUONS TOUT
9min

Politique

La taxe Zucman plébiscitée par 86 % des Français : « Il se passe un truc massif et transpartisan dans le pays »

Un sondage Ifop, commandé par le PS, montre que la taxe Zucman sur les ultrariches est soutenue jusque dans les rangs des sympathisants LR, à 89 %, et Renaissance, à 92 %. Une victoire idéologique pour la gauche, plus habituée aux défaites ces dernières années ? « Ce sondage montre que les efforts doivent être mieux répartis », selon Frédéric Dabi de l’Ifop, et reflète surtout « un malaise dans le pays ».

Le

SIPA_01215443_000022
8min

Politique

Nouveau gouvernement : Les Républicains tiraillés entre « rupture » et maintien au pouvoir

Dans l’expectative en attendant la fin des consultations de Sébastien Lecornu, Les Républicains voudraient prolonger leur bail au gouvernement et ont posé leurs conditions. Des conditions pour la plupart antinomiques avec celles des socialistes actuellement au centre de l’attention du Premier ministre. De quoi apporter de l’eau au moulin de Laurent Wauquiez qui entend toujours être l’incarnation de la « rupture » avec le pouvoir macroniste.

Le