Le socialiste Benoît Hamon s'en est pris lundi soir à la candidate FN Marine Le Pen en l'accusant d'être "droguée aux faits divers", signant les premières escarmouches lors du débat présidentiel sur TF1 et LCI.
A la présidente du Front national qui venait d'évoquer une "explosion de l'insécurité, de la violence, des cambriolages", conséquence, selon elle, d'années de "laxisme", et qui s'était notamment dite favorable à "la suppression des aides sociales aux parents de mineurs récidivistes quand les parents ont fait preuve de carence éducative", M. Hamon a vertement répliqué.
"Je me disais: que vous soyez une droguée aux pages faits divers c'est une chose, mais vous êtes candidate à la présidence de la République. Et je trouve que ce n'est pas très sérieux", a-t-il lancé.
Il a aussitôt été interrompu par Mme Le Pen qui lui a rétorqué: "ça vous oblige à ouvrir les yeux M. Hamon".
La candidate d'extrême droite Marine Le Pen, avant le débat, le 20 mars 2017 à Aubervilliers
POOL/AFP
Alors que les débats avaient débuté de façon policée, M. Hamon avait aussi qualifié peu avant de "nauséabonds" des propos de Mme Le Pen.
Les candidats avaient été invités à réagir à la proposition du candidat de la droite François Fillon d'abaisser la majorité pénale à 16 ans, une mesure dénoncée par MM. Hamon, Macron et le candidat de la France insoumise Jean-Luc Mélenchon. Mme Le Pen a dit se souvenir que M. Fillon "avait déjà proposé cela en 2006", se demandant pourquoi il ne l'avait pas mise en oeuvre lorsqu'il était Premier ministre.
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Un mois après l’adoption du projet de loi contre la vie chère, le Sénat a inscrit dans le budget 2026 l’un des engagements du gouvernement après les manifestations qui avait secoué la Martinique l’année dernière. Alors qu’il est prévu jusqu’à fin 2027, les élus ont voté le taux de TVA à 0 % sur les produits de première nécessité en Guadeloupe, Martinique et à La Réunion.
Visé par plusieurs enquêtes, le maire de Fréjus, David Rachline, a annoncé mardi sa démission de la vice-présidence du Rassemblement national. À 37 ans, l’un des plus anciens cadres du mouvement dit vouloir éviter que les accusations le visant ne parasitent la campagne du RN.