Benoît Hamon, finaliste de la primaire socialiste élargie face à Manuel Valls, a assuré lundi que son projet n'avait "rien d'utopiste", affirmant de pas vouloir laisser à ses filles "un monde invivable" dans "l'organisation du travail" et "comme cadre de vie".
"Le projet que j'assume est un projet de long terme, ce qui me vaut d'être qualifié d'utopiste, il n'y a rien d'utopiste à ça", a-t-il déclaré sur France Inter, au lendemain de sa nette avance au premier tour de la primaire sur Manuel Valls.
"Il serait même tout à fait déraisonnable de ne pas voir qu'il y a aujourd'hui urgence à changer de mode de production et de mode de consommation", a-t-il ajouté.
Programme de Benoît Hamon
AFP
"Si l'obstacle, c'est le niveau de la dette, pardon, mais le niveau de la dette ce sont des marchés, ce sont des banquiers, on peut négocier avec eux. La planète, on ne négociera pas", a-t-il plaidé. "Retarder les moments d'investir en Europe, en France, avec les pays émergents, la conversion de nos modèles de développement, retarder cela, c'est prendre des risques qui sont des risques considérables".
"Quel est le moteur de ma candidature ? Je vais vous dire, ce sont mes filles", a confié le candidat. "Je considère que j'ai la chance de pouvoir peser dans le débat politique pour faire en sorte que je ne leur laisse pas (...) un monde invivable. (...) Un monde invivable dans l’entreprise, dans le travail, dans l’organisation du travail, comme ce que nous allons leur laisser comme cadre de vie".
À moins de cent jours du scrutin municipal, trois forces de gauche s’apprêtent à sceller une alliance inédite dès le premier tour à Paris. Un accord qualifié d’ « historique », encore suspendu au vote des militants, conclu dans l’urgence face à une droite donnée favorite et à un mode de scrutin profondément remanié.
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Lundi, le maire de Chessy en Seine-et-Marne et ses adjoints ont choisi de démissionner de leur mandat pour ne pas être contraints par la justice de célébrer un mariage entre un ressortissant étranger sous le coup d’une obligation de quitter le territoire (OQTF) et une ressortissante européenne. En début d’année, le Sénat a adopté avec l’appui du gouvernement, une proposition de loi pour prévenir ce genre de situations.
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