Hamon demande « un peu de sobriété » à Valls et ses troupes

Hamon demande « un peu de sobriété » à Valls et ses troupes

Benoît Hamon, finaliste de la primaire élargie du PS, a appelé mardi son adversaire Manuel Valls et ses soutiens à "un peu de...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Benoît Hamon, finaliste de la primaire élargie du PS, a appelé mardi son adversaire Manuel Valls et ses soutiens à "un peu de sobriété" après leurs attaques sur ses propositions phare, "encore plus dures" que vis-à-vis de la droite.

"Je demande à Manuel Valls et ses amis un peu de sobriété", a soutenu le candidat sur RFI au second tour de la primaire, qui craint qu'il n'y ait à son encontre "des mots encore plus durs que ceux qu'on utilise vis-à-vis de la droite".

La veille, Manuel Valls n'a pas été avare de critiques à l'encontre de Benoît Hamon, qu'il a décrit comme "le chantre de la fin du travail", dont le projet découlera sur "la ruine de notre budget".

Constatant "la difficulté qu'ont beaucoup de responsables politiques à se projeter au-delà des cent premiers jours", Benoît Hamon a, lui, vanté son projet, qu'il pense sur "le moyen et (le) long terme".

Ainsi, il a estimé que Manuel Valls faisait preuve de "paresse intellectuelle" en critiquant sa proposition de "revenu universel d'existence".

Il a notamment accusé son rival de ne pas prendre "en compte l'impact de la révolution numérique sur le monde du travail", qu'il estime être "un des points aveugles" de son discours.

"Il y a des résistances puissantes à la transformation de notre société (...) et je n'ai pas l'intention de mettre mon projet dans la poche", a-t-il insisté.

Ironisant sur "le théoricien des gauches irréconciliables" qui veut "rassembler la gauche", M. Hamon a affirmé que, quelle que soit l'issue du second tour, il ne "dénigrera" pas Manuel Valls. "Je respecte l'homme qu'il est, j'ai des désaccords avec lui, je ne suis pas d'accord avec le projet politique qu'il propose, je le considère être figé dans un temps qui est dépassé", a-t-il ajouté.

Dans la même thématique

Hamon demande « un peu de sobriété » à Valls et ses troupes
3min

Politique

Dissuasion nucléaire française élargie : « Impossible d’imaginer qu’il y ait 27 doigts sur un bouton »  pour Bernard Guetta

L’heure est à l’urgence pour les Européens. Dans un climat mondial tendu, avec les décisions américaines de ne plus participer massivement à la protection des Européens, les dirigeants des États membres de l’Union convergent vers l’idée d’une défense européenne commune, et surtout, d’un réarmement massif. À quoi correspondent les 800 milliards promis par la Commission européenne ? Pour quels achats ? Quid de l'élargissement de dissuasion nucléaire française aux autres pays européens ? Caroline de Camaret et Alexandre Poussart ouvrent le débat dans Ici l’Europe avec l’eurodéputé français Bernard Guetta, et l’Allemande Hannah Neumann du parti des Verts.

Le

Taxe Zucman : après les députés, les sénateurs écologistes à l’offensive sur le projet d’impôt de 2 % sur la fortune des plus riches
6min

Politique

Taxe Zucman : après les députés, les sénateurs écologistes à l’offensive sur le projet d’impôt de 2 % sur la fortune des plus riches

La proposition de loi des députés écologistes, adoptée en février à l’Assemblée nationale, sera inscrite dans le prochain espace réservé de leurs homologues sénateurs. Inspiré des travaux de l’économiste Gabriel Zucman, le texte instaure un impôt plancher de 2 % sur le patrimoine des « ultra-riches ». Ses chances d’adoption au Sénat sont très minces, mais ses partisans espèrent convaincre.

Le

Hamon demande « un peu de sobriété » à Valls et ses troupes
3min

Politique

Réarmement : « Je pense que la Russie n’est pas une menace pour le territoire français », estime Éric Coquerel

Invité de la matinale de Public Sénat, le président de la commission des finances de l’Assemblée nationale, Éric Coquerel revient sur la réunion à Bercy pour financer l’industrie de la défense. Si l’insoumis reconnaît une réflexion nécessaire, il estime cependant que la Russie ne représente pas une menace existentielle pour la France. Par ailleurs, le député demande au gouvernement d’organiser un débat avec vote au Parlement sur le sujet du réarmement.

Le