Benoît Hamon et Arnaud Montebourg sont apparus comme les deux candidats les plus convaincants, en progression, lors du deuxième débat de la primaire organisée par le Parti socialiste, devant Manuel Valls qui a reculé, selon un sondage Harris Interactive publié lundi.
Benoît Hamon comme Arnaud Montebourg sont parvenus à convaincre 25% des personnes interrogées, le premier progressant de deux points et le second de trois par rapport au premier débat du 12 janvier.
L'ex-Premier ministre Manuel Valls à Paris le 15 janvier 2016
AFP
L'ex-Premier ministre Manuel Valls, en baisse de deux points, a lui convaincu 19% des personnes interrogées, selon ce sondage réalisé pour Atlantico, qui a recueilli l'opinion de téléspectateurs ayant suivi ce deuxième débat dimanche mais aussi de personnes s'étant fait un avis indirectement.
Parmi les sympathisants de gauche, c'est aussi Benoît Hamon qui convainc le plus (49%), devant Arnaud Montebourg (41%) puis Manuel Valls (33%).
11% des personnes interrogées se disent convaincues par Vincent Peillon (19% à gauche), 10% par l'écologiste François de Rugy (12%), 8% par la radicale de gauche Sylvia Pinel (13%) et 7% par le candidat de l'Union des démocrates et écologistes Jean-Luc Bennahmias (9%).
Un troisième et dernier débat opposera jeudi les sept candidats avant le premier tour de la primaire dimanche, avant le duel télévisé des deux finalistes le 25 janvier.
Sondage réalisé en ligne selon la méthode des quotas les 15 et 16 janvier auprès de 915 personnes ayant vu ou entendu parler du débat, parmi un échantillon de 1.995 personnes âgées de 18 ans et plus. Marge d'erreur de 1,4 à 3,1 points.
L’Assemblée nationale a adopté à l’unanimité, en deuxième lecture, une proposition de loi visant à réhabiliter les personnes condamnées pour homosexualité en France entre 1942 et 1982. Porté par le sénateur socialiste Hussein Bourgi, le texte entend réparer symboliquement des décennies de politiques discriminatoires. Mais la question de l’indemnisation continue de diviser députés et sénateurs et devra être tranchée en commission mixte paritaire.
D’après des informations des Echos, Sébastien Lecornu plancherait sur la piste d’une « ordonnance négociée », pour faire passer le budget avant Noël, en cas d’une commission mixte paritaire conclusive en fin de semaine. Mais cette hypothèse n’enchante pas les constitutionnalistes, qui y voient le risque de mettre à mal le rôle de l’Assemblée nationale.
A la veille de la commission mixte paritaire (CMP) sur le budget, le groupe communiste de la chambre haute indique que le sénateur, Pascal Savoldelli n’y siégera pas en tant que membre suppléant. Le groupe dénonce notamment « un problème démocratique majeur » dans la composition de la CMP.
Alors qu’Emmanuel Macron a promis la semaine dernière d’interdire les réseaux sociaux aux mineurs de moins de « 15 ou 16 ans », le Sénat vient d’adopter à l’unanimité une proposition de loi portant la majorité numérique à 13 ans. Les mineurs de 13 ans à 16 ans devront recueillir l’autorisation parentale pour leur inscription sur un réseau social.