Benoît Hamon a assuré qu'il ne s'"épargnerai(t) aucun effort pour rassembler la gauche" s'il remportait dimanche la primaire organisée par le PS, vendredi lors de son dernier meeting de campagne à Lille.
"Les hommes et les femmes de gauche ne peuvent pas par principe s'interdire de se rassembler", a souligné l'ancien ministre de l'Education, devant quelque 2.500 personnes réunis au Palais des Sport Saint-Sauveur de Lille.
"Je ne m'épargnerai aucun effort pour rassembler la gauche", a promis M. Hamon, en ballottage favorable face à Manuel Valls pour obtenir l'investiture du camp socialiste.
"Sur l'essentiel nous avons plus de points communs que de différences", a-t-il encore plaidé, en réfutant le diagnostic des "observateurs" qui clament que "pour nous, l'élection est perdue d'avance".
"En vérité la victoire est là, à portée de main, à condition que nous propulsions (...) un futur désirable", a souligné le député des Yvelines.
Maniant volontiers l'humour, dont l'auto-dérision pour se moquer du "costard" qu'il s'était acheté pour "faire plus président", M. Hamon s'est fait plus virulent pour attaquer François Fillon et Marine Le Pen. Une manière de se glisser déjà dans les habits du candidat à l'élection présidentielle.
Benoît Hamon lors d'un meeting électorale à Lille, le 27 janvier 2017
AFP
Il a ainsi qualifié de "dangereux pour la France" le "projet" de M. Fillon, qui souhaite supprimer 500.000 postes de fonctionnaires.
"Ce déchaînement anti service public est une folie", a grincé M. Hamon, décochant dans la foulée une flèche au candidat de la droite pour son supposé manque de solidarité vis-à-vis des "migrants".
"Quand il revendique ses racines chrétiennes, je respecte, il a le droit. S'il en fait un argument électoral, j'observe toutefois qu'il est chrétien quand ça l'arrange", a raillé M. Hamon en incitant M. Fillon à écouter le "pape François, qui dit qu'il faut tendre la main (...) aux migrants".
L'ancien ministre de l'Eduction a aussi pris pour cible "Marine Le Pen, sa nièce (Marion Maréchal Le Pen, ndlr) qui voient des islamistes partout".
"Il n'y a pas une seule expérience de l'extrême droite dans le monde dont nous ne sommes pas sortis par la violence", a-t-il souligné, en estimant que "les premières victimes du désordre" sont "ceux qui ont choisi ce camp-là, hélas".
Israël a mené vendredi, dans la nuit, une série de frappes aériennes contre l’Iran, disant viser une centaine de cibles dont des sites nucléaires. Au moins deux dirigeants des Gardiens de la Révolution, l’armée idéologique du régime, ont été tués dont son chef, le général Hossein Salami. Téhéran a riposté en lançant des drones vers le territoire israélien.
Alors que la proposition d’un impôt sur le patrimoine des plus riches, la taxe Zucman, a été rejetée par la majorité sénatoriale de droite et du centre, les groupes de gauche se coordonnent dans l’optique du budget 2026. Leur intergroupe va préparer des amendements communs.
Alors que le gouvernement cherche 40 milliards d’économies dans le prochain budget 2026, la ministre des Comptes publics a évoqué un éventuel coup de rabot dans le crédit d’impôt bénéficiant aux services à la personne. Pourraient être concernés : le ménage, le jardinage ou les cours particuliers. Matignon temporise.
Ce jeudi, à la quasi-unanimité, le Sénat a adopté le texte du député socialiste Elie Califer visant à reconnaître la responsabilité de l’État et à indemniser les victimes du chlordécone. Les élus ultramarins du groupe macroniste ont néanmoins préféré s’abstenir dénonçant « un renoncement.