Le candidat socialiste à la présidentielle Benoit Hamon a appelé lundi l'électorat à s'inquiéter de ce que feraient les "candidats malhonnêtes, intellectuellement, ou dans leur rapport à l'argent", avec les pouvoirs importants que confère la Ve République.
"Il faut s'interroger sur ces candidats malhonnêtes, intellectuellement, ou dans leur rapport à l'argent, ce qu'ils vont devenir avec le pouvoir que donne la Ve République au président de la République", a mis en garde M. Hamon à Feugarolles (Lot-et-Garonne), au quatrième jour d'une tournée Ouest/Sud-Ouest.
"Le 7 mai on n'élit pas juste le meilleur candidat de la campagne, en se disant +Ah celui-là, il a fait une sacrément bonne campagne, je vais voter pour lui+", a-t-il poursuivi. "Attention ! Il va être président avec 2-3 petits pouvoirs. Donc il faut quand même se poser la question de quel président on veut..."
M. Hamon a participé à un déjeuner champêtre avec quelque 200 personnes, après avoir visité une exploitation de fruits et légumes en phase de conversion au bio. Il a dit "enraciner" sa campagne dans la réalité de terrain, voire "corriger un peu de ses réponses politiques", "à partir du dialogue avec les Français, pas juste avec des foules".
"Les foules ne disent rien, elles applaudissent seulement. C'est génial, ça fait du bien à celui qui parle. On ne fait pas une campagne juste pour se faire un +shoot+ d'adrénaline et d'applaudissements", a-t-il glissé, en apparente référence à l'écho du grand meeting dimanche à Toulouse de Jean-Luc Mélenchon. M. Hamon, tiendra à son tour meeting à Toulouse, au Zénith, mardi soir, à la veille d'un rassemblement prévu Place de la République à Paris.
Programme de Benoît Hamon
AFP
Décroché dans les intentions de vote par le quatuor de tête des candidats, M. Hamon a toutefois estimé que le grand nombre d'indécis pourrait être une chance pour lui, et appelé les gens de gauche à ne pas être "piégés par un vote utile qui serait stupide", soit pour Emmanuel Macron, soit pour M. Mélenchon.
Entre une gauche "qui considère que dès qu'on gouverne on trahit", --en référence au leader la France insoumise-- et "ceux qui veulent tellement gouverner qu'ils considèrent qu'il faut passer à droite pour continuer" --visant les ralliés à M. Macron--, Benoit Hamon s'est posé en "chemin au milieu: une gauche qui gouverne et transforme".
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