Hamon ne veut pas se rallier à « un nouveau César »
Benoît Hamon, fondateur du mouvement Générations, ne veut pas se rallier à "un nouveau César", à un "homme providentiel de gauche...

Hamon ne veut pas se rallier à « un nouveau César »

Benoît Hamon, fondateur du mouvement Générations, ne veut pas se rallier à "un nouveau César", à un "homme providentiel de gauche...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Benoît Hamon, fondateur du mouvement Générations, ne veut pas se rallier à "un nouveau César", à un "homme providentiel de gauche", après le rapprochement entre l'aile gauche du PS et Jean-Luc Mélenchon.

"Ce sont les retrouvailles de l'ancienne gauche du Parti socialiste, c'était la gauche des années 1990, elle se retrouve désormais en dehors du Parti socialiste", a estimé lundi sur Radio Classique l'ancien candidat socialiste à la présidentielle de 2017 à propos des départs du PS d'Emmanuel Maurel et Marie-Noëlle Lienemann.

"Ce n'est pas à la gauche de remplacer un homme providentiel défaillant à droite par ce qui serait un autre homme providentiel de gauche, je crois à l'intelligence collective", a souligné M. Hamon.

"La gauche a-t-elle vocation à se rallier derrière un nouveau César? Non, la gauche, elle a toujours été diverse et je pense aujourd'hui que sur la question européenne, il n'y a pas de réponse nationale à la crise européenne", a-t-il assuré.

"Toute réponse nationale ne peut-être à la fin que nationaliste et c'est la grosse différence que j'ai avec Jean-Luc Mélenchon et je l'assume, c'est que moi, je dis, la réponse est européenne et donc démocratique", a ajouté M. Hamon, souhaitant incarner, avec d'autres en France, "une alternative démocratique, écolo, progressiste", plutôt "que simplement une réponse qui serait de type souverainiste".

"Quand je vois les résultats des écologistes en Belgique et en Allemagne ce week-end, je me dis que oui, la prise de conscience, elle existe aujourd'hui, de l'importance de changer, au niveau européen, de modèle de développement", a relevé l'ancien ministre socialiste, qui a répété qu'il "s'engagera(it) totalement dans cette bataille" des européennes de mai 2019, "au nom de Générations, au service d'une dynamique plus large, citoyenne", sans préciser s'il sera tête de liste.

Partager cet article

Dans la même thématique

MANIFESTATION BLOQUONS TOUT
9min

Politique

La taxe Zucman plébiscitée par 86 % des Français : « Il se passe un truc massif et transpartisan dans le pays »

Un sondage Ifop, commandé par le PS, montre que la taxe Zucman sur les ultrariches est soutenue jusque dans les rangs des sympathisants LR, à 89 %, et Renaissance, à 92 %. Une victoire idéologique pour la gauche, plus habituée aux défaites ces dernières années ? « Ce sondage montre que les efforts doivent être mieux répartis », selon Frédéric Dabi de l’Ifop, et reflète surtout « un malaise dans le pays ».

Le

SIPA_01215443_000022
8min

Politique

Nouveau gouvernement : Les Républicains tiraillés entre « rupture » et maintien au pouvoir

Dans l’expectative en attendant la fin des consultations de Sébastien Lecornu, Les Républicains voudraient prolonger leur bail au gouvernement et ont posé leurs conditions. Des conditions pour la plupart antinomiques avec celles des socialistes actuellement au centre de l’attention du Premier ministre. De quoi apporter de l’eau au moulin de Laurent Wauquiez qui entend toujours être l’incarnation de la « rupture » avec le pouvoir macroniste.

Le