Hamon: « On ne gagne pas une élection présidentielle sur un bilan »
Benoît Hamon, candidat socialiste à la présidentielle, a jugé lundi qu'on ne pouvait "gagne(r) l'élection sur un bilan", alors...

Hamon: « On ne gagne pas une élection présidentielle sur un bilan »

Benoît Hamon, candidat socialiste à la présidentielle, a jugé lundi qu'on ne pouvait "gagne(r) l'élection sur un bilan", alors...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Benoît Hamon, candidat socialiste à la présidentielle, a jugé lundi qu'on ne pouvait "gagne(r) l'élection sur un bilan", alors que plusieurs ténors du parti le pressent d'assumer le quinquennat Hollande.

"On ne gagne pas une élection présidentielle sur un bilan", a tranché le député des Yvelines, à l'antenne de RTL. "Lionel Jospin avait un bilan unanimement reconnu comme positif, il a connu l'échec dès le premier tour de l'élection présidentielle" en 2002, a-t-il justifié.

Assurant que "son sujet n'est pas de rejeter le bilan" du quinquennat Hollande, soulignant à la fois un "acquis" et des "critiques" qui l'accompagnent, l'ancien ministre de l'Education a appelé à se tourner "vers l'avenir".

"L'avenir c'est parler santé, conditions de travail, accès à l'emploi", a lancé M. Hamon, investi officiellement dimanche comme candidat par son parti.

Tout au long de la semaine dernière, plusieurs ténors du PS ont appelé le candidat à assumer le bilan du quinquennat.

M. Hamon a également fustigé les critiques d'Emmanuel Macron sur son revenu universel, critiquant une "méconnaissance de la pauvreté" de la part de l'ancien ministre de l'Economie.

Le candidat socialiste a également appelé à opposer à la candidature de Marine Le Pen un "projet politique clair, puissant, clivant, qui propulse un imaginaire collectif". "La meilleure chance d'éviter Marine Le Pen présidente de la République en mai, c'est le bulletin Benoît Hamon", a-t-il assuré.

Enfin, M. Hamon a écarté l'idée d'un "rassemblement" à gauche se réduisant "à un accord d'appareil. "Je ne ferai pas du préambule à cette présidentielle une sorte de grand rassemblement des appareils", a-t-il promis.

"Ca m'intéresse de discuter avec les responsables de la gauche politique mais ça m'intéresse plus de discuter avec les citoyens de gauche", a-t-il conclu.

Partager cet article

Dans la même thématique

Capture 2
3min

Politique

Cancers : l’Union européenne n’a pas « d’excuse pour ne rien faire »

Un sommet européen sur le Cancer doit se tenir à Bruxelles du 19 au 20 novembre. Il s’agit de la deuxième cause de mortalité sur le Vieux Continent. Chaque année, 2,6 millions de nouveaux cas sont diagnostiqués. Tabac, alcool, pesticides, polluants divers, nos modes de vie et conditions de travail sont en cause. Alors, comment endiguer le fléau du cancer dans l’Union européenne ? Pourquoi sommes-nous aussi touchés ? Ici l’Europe ouvre le débat avec les eurodéputés Laurent Castillo (PPE, France) et Tilly Metz (Verts, Luxembourg). L'UE n'a pas "d'excuse pour ne rien faire", estime cette dernière.

Le

Paris : session of questions to the government at the Senate
9min

Politique

Face à un « budget cryptosocialiste », la majorité sénatoriale veut « éradiquer tous les impôts » votés par les députés

Ils vont « nettoyer » le texte, le « décaper ». Les sénateurs de droite et du centre attendent de pied ferme le budget 2026 et le budget de la Sécu. Après avoir eu le sentiment d’être mis à l’écart des discussions, ils entendent prendre leur revanche, ou du moins défendre leur version du budget : plus d’économies et faire table rase des impôts votés par les députés.

Le

Marseille: Amine Kessaci candidate
4min

Politique

Assassinat du frère d’Amine Kessaci : le militant écologiste engagé contre le narcotrafic était « sous protection policière et exfiltré de Marseille depuis un mois »

Le petit frère d’Amine Kessaci, jeune militant écologiste marseillais, connu pour son combat contre le narcotrafic, a été tué par balles jeudi soir à Marseille. L’hypothèse d’un assassinat d’avertissement est privilégiée et pourrait faire basculer la France un peu plus vers ce qui définit les narco Etats. C’est ce que craignaient les sénateurs de la commission d’enquête sur le narcotrafic. Le sénateur écologiste de Marseille Guy Benarroche, proche d’Amine Kessaci a pu s’entretenir avec lui, ce matin.

Le