Hamon Premier ministre, Mélenchon président: le leader des insoumis refait le match
"S'il avait retiré sa candidature, il serait aujourd'hui Premier ministre et moi président de la République" : le leader de la...

Hamon Premier ministre, Mélenchon président: le leader des insoumis refait le match

"S'il avait retiré sa candidature, il serait aujourd'hui Premier ministre et moi président de la République" : le leader de la...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

"S'il avait retiré sa candidature, il serait aujourd'hui Premier ministre et moi président de la République" : le leader de la France insoumise (LFI) attribue son échec à la présidentielle au maintien de Benoît Hamon au premier tour, tout en lui tendant la main, dans une interview à la Provence à paraître jeudi.

Le candidat socialiste "Benoît Hamon n’a pas été capable de prendre la décision qu’il fallait prendre. S’il avait retiré sa candidature, il serait aujourd’hui Premier ministre et moi président de la République. Les lois de l’Histoire n’annulent pas la responsabilité des décisions individuelles. Macron et Bayrou ont su saisir les occasions. Nous aussi. Pas lui", estime-t-il dans cette interview.

"Lors de la présidentielle, le PS préférait faire un score groupusculaire plutôt que de nous voir gagner. Notre intention était de prendre la tête du courant dégagiste", souligne M. Mélenchon qui estime que "la décision s’est jouée de si peu au premier tour".

M. Mélenchon est arrivé 4e au premier tour de la présidentielle, avec 19,58% des suffrages exprimés, loin devant Benoît Hamon, 5e avec 6,36% des voix.

"Le Parti socialiste est aujourd’hui le seul zoo de France où les animaux se gardent entre eux. La vieille gauche est à bout de souffle. Cela ne m’empêche pas de jeter la rancune à la rivière. Je tends la main à Hamon", poursuit le député de Marseille, qui considère cependant que les anciens "frondeurs" socialistes "représentaient tout ce que les gens détestent" : "Nous sommes à l’heure où les feux de la vigilance sont allumés et toutes les mauvaises graisses fondent, en quelque sorte", résume-t-il.

Avec les 16 autres députés "Insoumis" et les onze communistes, M. Mélenchon affirme incarner "le recours contre le monde actuel" : "Nous sommes dans un bras de fer et, à la fin, ce sera lui ou nous", affirme-t-il. "Nous avons réveillé l’esprit de résistance du pays et tout ébranlé autour de nous jusque dans les rangs d’En marche. Cela explique la violence verbale d’Emmanuel Macron. Il s’adresse à la famille libérale en général pour dire : +C’est moi le chef et maintenant, on leur rentre dedans+".

Partager cet article

Dans la même thématique

13-UNIS : la course en hommage aux 10 ans des attentats de novembre 2015
5min

Politique

Commémoration du 13 novembre : 10 ans après les attentats, la menace terroriste « s’accroît »

Alors que la France rend hommage aux victimes des attentats de Paris de 2015, le ministre de l’Intérieur a appelé les préfets à « renforcer les mesures de vigilance ». Le procureur national antiterroriste (Pnat) Olivier Christen, indique même que la menace terroriste, jihadiste, d’ultradroite ou émanant d’Etats étrangers « s’accroît ».

Le

France Paris Shooting
4min

Politique

Attentats du 13 novembre 2015 : dix ans après, comment les lois antiterroristes ont évolué ?

Dix ans après le traumatisme des attentats du 13 novembre 2015, le cadre juridique permettant la prévention et la répression d’actes terroristes a largement évolué. Après les attaques du Bataclan, des terrasses parisiennes et du Stade de France ayant fait 131 morts et plus de 400 blessés, la France avait basculé dans l’état d’urgence, un régime juridique d’exception qui a influencé les évolutions législatives.

Le

Hamon Premier ministre, Mélenchon président: le leader des insoumis refait le match
4min

Politique

Immigration : Laurent Nunez a « bon espoir que le plan 3 000 places de centres de rétention administrative aboutisse en 2029 »

A l’approche de l’examen du budget, le ministre de l’Intérieur, Laurent Nunez était auditionné par commission des lois du Sénat a présenté des crédits en hausse pour la mission sécurité et immigration de son ministère. Il en a profité pour confirmer que l’objectif 3 000 places en des centres de rétention administrative, initialement prévu pour 2027, ne sera pas tenu, comme l’avait révélé un rapport du Sénat.

Le

5min

Politique

Budget : des sénateurs souhaitent assouplir le droit des successions pour favoriser les dons aux associations

Les sénateurs Bernard Jomier et Grégory Blanc (Place Publique) ont déposé un amendement au projet de loi de finances 2026, visant à élargir la liberté des légataires dans la transmission de leur patrimoine, pour favoriser les donations aux causes d’intérêt général. De quoi permettre un débat « le plus large possible » selon les élus, dans une séquence budgétaire intense.

Le