Hamon regrette le manque d’ambition de Macron pour les banlieues
Benoît Hamon, fondateur du mouvement Générations, a regretté mercredi le manque d'ambition du discours d'Emmanuel Macron pour les...

Hamon regrette le manque d’ambition de Macron pour les banlieues

Benoît Hamon, fondateur du mouvement Générations, a regretté mercredi le manque d'ambition du discours d'Emmanuel Macron pour les...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Benoît Hamon, fondateur du mouvement Générations, a regretté mercredi le manque d'ambition du discours d'Emmanuel Macron pour les habitants des quartiers en difficulté, notant qu'à l'inverse, "tous les poncifs" sur la banlieue y étaient.

Jean-Louis Borloo, auteur d'un rapport remis au gouvernement sur le sujet, "n'est pas un ami politique mais il a bossé, objectivement il a bossé, et avec du monde", a reconnu sur France 2 M. Hamon, par ailleurs conseiller régional d'Ile-de-France.

"Qu'est-ce qu'on a gardé ? Pas grand-chose (...) On picore", a-t-il ajouté, jugeant que M. Borloo "fait le service après-vente (...) et n'a pas le courage de dire que tout ça était très loin de ce qu'il souhaitait".

Pour Benoît Hamon, il manque dans le discours du président de la République mardi "la prise en compte de ce que souhaitent les habitants des quartiers eux-mêmes". A ces 4,8 millions de personnes "on leur dit +pas de plan, une méthode, vous ce sera une méthode+", alors que dans le même temps le gouvernement donne "3,2 milliards de baisse de l'impôt sur la fortune" aux plus riches, a-t-il critiqué.

"Emmanuel Macron a fait banlieue et terrorisme, banlieue et insécurité, banlieue et drogue, tous les poncifs type Valls-Sarkozy, tout y était, mais pour l'ambition qui consiste à dire nous attendons aujourd'hui des quartiers populaires et de leurs habitants qu'ils soient une contribution, parce qu'ils le sont, une énergie, pour que ce pays se redresse: rien, nada comme on dirait", a-t-il conclu.

Partager cet article

Dans la même thématique

juppé Ok
9min

Politique

Présidentielle : de 1995 à 2022, que donnaient les sondages plus d’un an avant l’élection ?

Edouard Balladur élu en 1995, DSK en 2012, Alain Juppé en 2017… Et Jordan Bardella en 2027 ? Voici les résultats des élections présidentielles, si l’on était dans un monde parallèle. Celui des sondages, à 18 mois environ du scrutin. Car si les sondages peuvent donner la tendance du moment, ils ne sont pas des prédictions, l’histoire nous l’a monté. Mais parfois, ils ont aussi vu juste, très en amont…

Le