Invitée de la matinale de Public Sénat, la ministre du logement, Valérie Létard est revenue sur les ambitions du gouvernement en la matière. L’ancienne sénatrice veut faire de son portefeuille un sujet de consensus, au risque d’avancer de manière incertaine.
Hamon s’oppose au moratoire sur le compte pénibilité décidé par le gouvernement
Par Public Sénat
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Benoît Hamon, candidat PS aux élections législatives dans les Yvelines, s'est dit mercredi opposé au "moratoire sur le compte pénibilité", décidé par le gouvernement pour satisfaire selon lui le patronat.
"Le moratoire sur le compte pénibilité, voilà le vrai gouvernement!", a dénoncé l'ex-candidat à l'élection présidentielle sur BFMTV et RMC.
"La seule pénibilité qu'ont connue MM. Philippe et Macron a été de choisir entre la haute fonction publique et Areva pour l'un et Rothschild pour l'autre", a ironisé l'ancien ministre.
Il a dénoncé un moratoire décidé selon lui parce que le président du Medef, Pierre Gattaz, "dit +c'est pénible d'évaluer la pénibilité+, pour faire le programme du Medef sur ces questions-là, et ça c'est inadmissible". "Ils me trouveront en face d'eux" sur cette question, a prévenu M. Hamon.
Selon lui, "la carte d'identité d'un pouvoir se fait dans les premiers mois, là on a une partie de la carte d'identité".
Le compte pénibilité permet aux salariés du privé exposés à au moins un facteur de pénibilité de partir plus tôt à la retraite, se former ou travailler à temps partiel.
Le gouvernement se donne "jusqu'à la fin de l'année" pour simplifier le compte pénibilité mais n'a pas l'intention de "revenir sur le principe" de ce dispositif jugé trop complexe par le patronat, a prévenu mardi soir le Premier ministre Édouard Philippe.