Benoît Hamon, arrivé en tête au premier tour de la primaire socialiste élargie devant Manuel Valls, a salué dimanche soir "un message clair d'espoir et de renouveau", appelant "à amplifier la mobilisation" au second tour.
"Il s'agit maintenant d'amplifier la mobilisation qui s'est opérée lors de ce premier tour, de lui donner davantage de force", a-t-il ajouté, après avoir remercié "très sincèrement" Arnaud Montebourg de son soutien.
Programme de Benoît Hamon
AFP
"C'est ce soir une première étape. Je reçois cette confiance avec responsabilité, gravité, mais aussi beaucoup d'enthousiasme", a-t-il dit depuis la péniche en bord de Seine où s'étaient rassemblés ses soutiens.
"J'y vois les premières briques à partir desquelles nous allons reconstruire davantage que la gauche", a-t-il ajouté.
"Les électeurs de gauche, c'est ma conviction, ont voté par conviction et pas par résignation", a-t-il estimé. "Ils ont donc décidé de faire de la question sociale et de la question écologique les deux termes d'un nouveau projet qui se tourne vers le futur, pas l'un ou l'autre, mais l'un avec l'autre".
Benoît Hamon s'est dit convaincu "qu'il faut en finir avec les vieilles recettes, la vieille politique, ces vieilles solutions qui ne marchent plus".
Au préalable, M. Hamon avait adressé "un message d'amitié à Arnaud" Montebourg, soulignant qu'il "partage beaucoup des combats et des valeurs qui sont les siens depuis longtemps".
Après sa déclaration, le candidat a pris le temps de se poser, discutant avec des jeunes militants, en buvant un verre.
Après la nomination de François Bayrou à Matignon, tout le monde, au sein du bloc central, salue la décision d’Emmanuel Macron. Mais hors micro, on comprend que le président du Modem n’a pas que des soutiens au sein de l’ex-majorité présidentielle. Pour durer, il devra aussi savoir convaincre son propre camp.
La présidente des députés RN attend de voir comment se construit le futur budget avant de se positionner vis-à-vis du prochain gouvernement de François Bayrou. Assurant de pas avoir pris d’engagement, elle « ne renonce pas » à l’outil de la motion de censure.
Après l’annonce de la nomination de François Bayrou à Matignon, les sénateurs LR du Sénat sont dans l’expectative. La participation de la droite au prochain gouvernement, dépendra de l’engagement du Premier ministre sur les priorités qu’il a fixé notamment sur la maîtrise de l’immigration et bien sûr du maintien en poste du ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau.
Emmanuel Macron vient de nommer François Bayrou Premier ministre. Le président du MoDem devient ainsi le premier centriste de la Vème République à accéder à Matignon, il doit désormais composer son gouvernement et se protéger du risque de censure. Allié fidèle mais critique d’Emmanuel Macron, il devra réussir à parler aussi bien aux socialistes qu’à la droite. Analyse sur le plateau de Public Sénat.
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