Harcèlement: Larcher se « méfie des justices expéditives »

Harcèlement: Larcher se « méfie des justices expéditives »

Le président du Sénat Gérard Larcher a affirmé jeudi qu'il se "méfie des justices expéditives" et que c'est le bureau de la Haute...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Le président du Sénat Gérard Larcher a affirmé jeudi qu'il se "méfie des justices expéditives" et que c'est le bureau de la Haute Assemblée qui lèverait l'immunité d'un sénateur en cas de harcèlement sexuel.

"Au Sénat on respecte les procédures avant de dire qu'il n'y aura pas d'immunité", a déclaré M. Larcher sur France 3 alors qu'il était interrogé sur l'annonce par son homologue de l'Assemblée, François de Rugy (LREM), que l'immunité de députés serait levée en cas d'"obstacle" à la justice en matière de harcèlement sexuel.

"Dire qu'il n'y aura pas d'immunité ça ne veut rien dire", a poursuivi M. Larcher. La levée de l'immunité parlementaire "est une décision du bureau qui est prise au vu d'un rapport", a-t-il dit. "Je me méfie des justices expéditives. Il faut là-dessus toujours garder raison".

"Si on connaît des cas de harcèlement, naturellement il faut saisir la justice, il faut saisir le procureur", a encore dit M. Larcher. "Si je ne le faisais pas, je ne serais pas dans mon rôle".

Mais pour lui, "ce n'est pas le président du Sénat qui va faire justice à la place des procédures habituelles". "S'exprimer dans l'émotion face à une situation aussi inacceptable soit-elle, c'est, me semble-t-il, une démarche qui ne relève pas du respect des procédures et de la séparation des pouvoirs", a-t-il ajouté.

Dans la même thématique

Harcèlement: Larcher se « méfie des justices expéditives »
3min

Politique

Emmanuel Grégoire candidat à la mairie de Paris : "Je ne pourrai pas soutenir quelqu'un qui a passé son temps à me tirer le tapis sous le pied », déclare Anne Hidalgo

Invitée de la matinale de Public Sénat, la maire de Paris Anne Hidalgo s’est exprimée sur la fin de son mandat, et les élections municipales à venir. Si l’édile soutient le sénateur socialiste Rémi Féraud pour la succéder, elle attaque son premier adjoint Emmanuel Grégoire, également candidat, qui n’a pas « rempli son rôle de protéger le maire ».

Le

Harcèlement: Larcher se « méfie des justices expéditives »
2min

Politique

Assouplissement du ZAN : Agnès Pannier-Runacher dénonce « la manière dont certains populistes se saisissent de ce sujet »

La majorité sénatoriale propose d’assouplir les objectifs de zéro artificialisation nette (ZAN) des sols, dans un texte examiné à partir de ce 12 mars. Si la ministre de la Transition écologique accepte de donner « un peu de souplesse » aux élus locaux dans l’application de la loi, elle s’oppose à tout abandon des objectifs chiffrés.

Le