Politique
C’est un fait inédit pour une loi européenne. Jeudi 13 novembre, au Parlement européen, la droite et l’extrême-droite se sont alliées pour assouplir les règles sociales et environnementales imposées aux entreprises. Explications.
Le
Par Héléna Berkaoui
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« J’ai dit ce matin que la mesure était assumée par le gouvernement parce qu’elle correspond aux engagements qui ont été pris par le président de la République », martèle le Premier ministre concernant la hausse de la CSG. Fidèle à l’adage gouvernemental, Édouard Philippe « assume » malgré les manifestations des retraités qui se sont tenues dans toute la France, jeudi dernier (lire notre article).
« Je pense profondément que dans notre pays il faut que le travail paie, c’est-à-dire faire en sorte que nous puissions transférer du pouvoir d’achat vers les actifs », justifie Édouard Philippe.
Mais en même temps, le gouvernement compte ajuster à la marge la hausse de la CSG. Invité de Jean-Jacques Bourdin (BFM/RMC) Édouard Philippe précisait que sur les 7,5 millions de personnes concernées par la hausse de la CSG, les 100 000 qui « sont dans une zone interstice où, objectivement, (elles) voient une augmentation de leur CSG alors que l’addition des deux niveaux de pension les place juste au-dessus du seuil » seront épargnées. Là, « il faut corriger le dispositif, et nous le corrigeons dans la prochaine loi de finances », ajoutait-il.
Sans surprise, Édouard Philippe assume cette déclaration et la défend : « Il y a forcément, et c’est toujours le cas, un certain nombre de coutures qu’il faut vérifier, bien mettre en œuvre c’est ce que j’ai indiqué ce matin et c’est ce que va faire le gouvernement ».
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