Hausse de la CSG : « Il faut que le travail paie », justifie Édouard Philippe

Hausse de la CSG : « Il faut que le travail paie », justifie Édouard Philippe

Non, le Premier ministre ne reviendra sur la hausse de la CSG pour les retraités. Au micro de Public Sénat, Édouard Philippe évoque seulement « un certain nombre de coutures » susceptibles de modifier cette mesure à la marge.
Public Sénat

Par Héléna Berkaoui

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« J’ai dit ce matin que la mesure était assumée par le gouvernement parce qu’elle correspond aux engagements qui ont été pris par le président de la République », martèle le Premier ministre concernant la hausse de la CSG. Fidèle à l’adage gouvernemental, Édouard Philippe « assume » malgré les manifestations des retraités qui se sont tenues dans toute la France, jeudi dernier (lire notre article).

« Je pense profondément que dans notre pays il faut que le travail paie, c’est-à-dire faire en sorte que nous puissions transférer du pouvoir d’achat vers les actifs », justifie Édouard Philippe.  

« Il y a forcément, et c’est toujours le cas, un certain nombre de coutures qu’il faut vérifier »

Mais en même temps, le gouvernement compte ajuster à la marge la hausse de la CSG. Invité de Jean-Jacques Bourdin (BFM/RMC) Édouard Philippe précisait que sur les 7,5 millions de personnes concernées par la hausse de la CSG, les 100 000 qui « sont dans une zone interstice où, objectivement, (elles) voient une augmentation de leur CSG alors que l’addition des deux niveaux de pension les place juste au-dessus du seuil » seront épargnées. Là, « il faut corriger le dispositif, et nous le corrigeons dans la prochaine loi de finances », ajoutait-il.    

Sans surprise, Édouard Philippe assume cette déclaration et la défend : « Il y a forcément, et c’est toujours le cas, un certain nombre de coutures qu’il faut vérifier, bien mettre en œuvre c’est ce que j’ai indiqué ce matin et c’est ce que va faire le gouvernement ».

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