Hausse de la popularité de Macron et Philippe

Hausse de la popularité de Macron et Philippe

La popularité du président Emmanuel Macron pour août s'établit à 36%, en hausse de 5 points par rapport au mois précédent, et...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

La popularité du président Emmanuel Macron pour août s'établit à 36%, en hausse de 5 points par rapport au mois précédent, et celle de son Premier ministre à 34% (+2), selon le baromètre de l'action publique d'Ipsos, pour Le Point, publié mercredi.

Dans le même temps, les opinions défavorables à son encontre reculent de 5 points, tout en restant largement majoritaires (59%).

Pour la première fois depuis l'été 2018, les deux têtes de l'exécutif recueillent un jugement favorable de la part de plus d'un tiers des personnes interrogées, relève cette étude. Pour M. Macron, c'est son meilleur niveau depuis mai 2018 (37%), avant l'affaire Benalla et le mouvement des "gilets jaunes".

Son niveau de popularité le situe sensiblement sous celui atteint par Nicolas Sarkozy à la même période de son quinquennat (46% en septembre 2009), mais loin devant celui de François Hollande en septembre 2014 (13%).

Le président de la République bénéficie d’une forte hausse chez les moins de 35 ans (36%, +12 points), chez les cadres où il repasse même la barre des 50% (58%, +12 points) ainsi que chez les habitants de l’agglomération parisienne (29%, +11 points). Sa popularité est intacte chez les sympathisants LREM (97%) et progresse sensiblement chez les militants PS (+6 points, à 32%). Il enregistre également une hausse de 3 points chez les proches de LR (40%).

Le chef du gouvernement, quant à lui, voit également sa côte progresser, mais plus faiblement (+2% à 34%), contre 58% de jugements défavorables. 93% des sympathisants LREM (+3 points) ont une opinion de lui favorable ou très favorable. Idem pour 45% des LR (- 1) et 35% des PS (+1).

Sur le podium des leaders politiques préférés des Français, on trouve, dans l'ordre, Nicolas Hulot, Jack Lang et Alain Juppé (inchangé). Nicolas Sarkozy est toujours 4e, suivi de Jean-Yves Le Drian et Xavier Bertrand. Marine Le Pen recule d'une place, à la 7e, Marion Maréchal en gagne deux à la 8e. Dans le top 10, figurent également François Hollande, qui passe de la 14e place en juillet à la 9e un mois plus tard, et Martine Aubry (10e place, elle en perd une).

Ce sondage a été réalisé auprès d'un échantillon représentatif de 1.009 personnes, selon la méthode des quotas, via Internet les 13 et 14 septembre.

Dans la même thématique

Paris: Designation Bureau Assemblee Nationale
6min

Politique

Ingérences étrangères : quelles sont les règles qui s’appliquent aux élus ?

Les élus sont souvent une cible privilégiée pour les ingérences étrangères. Si les atteintes à la probité existent, les formes d’influences sont diverses et se renouvellent. Après l’adoption de la loi sur les ingérences étrangères le 5 juin dernier, retour sur les règles s’appliquant aux élus pour prévenir les ingérences.

Le

France Europe Election
5min

Politique

Au Parlement européen, Jordan Bardella peine à se « normaliser »  

A la tête des Patriotes, le troisième groupe le plus important numériquement au Parlement européen et désormais membre de la prestigieuse commission des affaires étrangères, Jordan Bardella entend poursuivre à Strasbourg sa stratégie de « normalisation ». Une stratégie compromise cependant par le « cordon sanitaire » des partis pro-européens contre l’extrême-droite et par certaines personnalités embarrassantes au sein de son camp.

Le

LEGISLATIVES FRANCE : 2ND TOUR SOIREE ELECTORALE PS
5min

Politique

Lettre d’Olivier Faure au Conseil d’Etat : « Un message politique, plus qu’un recours contentieux », explique Paul Cassia  

Le 24 juillet, Olivier Faure a adressé à Didier Roland-Tabuteau, vice-président du Conseil d’Etat, un courrier pour alerter la juridiction administrative sur l’exercice du pouvoir réglementaire par le gouvernement démissionnaire de Gabriel Attal. Si cette lettre interroge les diverses nominations à effet différé qui ont eu lieu au cours des deux derniers mois, elle constitue en réalité davantage un message politique qu’un véritable recours contentieux.

Le