Hausse des prix d’EDF : « Une perte de souveraineté française » selon Robin Reda
Invité de Parlement Hebdo, le député ex-LR de l’Essonne est revenu sur la hausse des prix de l’électricité en France. Il considère cette augmentation comme une conséquence du droit à la concurrence et plaide pour le maintien de la souveraineté énergétique française.

Hausse des prix d’EDF : « Une perte de souveraineté française » selon Robin Reda

Invité de Parlement Hebdo, le député ex-LR de l’Essonne est revenu sur la hausse des prix de l’électricité en France. Il considère cette augmentation comme une conséquence du droit à la concurrence et plaide pour le maintien de la souveraineté énergétique française.
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

« Aujourd’hui EDF augmente ses tarifs parce qu'EDF est soumis par le droit à la concurrence et a le devoir d’augmenter ses tarifs qui sont plus bas en France grâce au nucléaire », a dénoncé Robin Reda sur le plateau de Parlement Hebdo. Le député de l’Essonne a réagi à la hausse des prix de l’électricité, en pointant du doigt le droit à la concurrence et en y voyant une perte de souveraineté. Il affirme « qu’on va faire payer de plus en plus aux Français une facture pour des pays voisins, notamment l’Allemagne, qui utilisent des centrales au charbon pour des coûts moindres ».

« C’est anormal d’augmenter les prix parce qu’on perd en souveraineté par la perte de la maîtrise de notre énergie et aussi par une augmentation des coûts qui est en réalité faite pour payer ceux qui ne font pas d’efforts pour la diversification de leur mix énergétique en Europe », martèle le député.

Néanmoins, si Robin Reda pointe du doigt le droit à la concurrence, il soutient que l’échelle européenne est la plus pertinente sur le sujet. « Il faut conserver une part importante de nucléaire et surtout, il faut garder une maîtrise et une souveraineté sur le développement des énergies renouvelables et ne pas être liés à des marchés extra-européens et c’est tout le rôle, au-delà de la France, de l'Union européenne que de défendre une souveraineté énergétique », explique-t-il.

Une défense de l’énergie nucléaire

Robin Reda a également souligné l’importance del’énergie nucléaire en France. « La France est en train de perdre sa souveraineté énergétique au détriment de la part du nucléaire dans l’économie de l’énergie », affirme-t-il. S’il reconnaît que « le nucléaire ne pourra pas être développé indéfiniment », il maintient que « c’est aujourd’hui l’énergie qui nous permet d’être le plus souverain possible et d'avoir le moins recours possible aux centrales à charbon parce que l’énergie nucléaire c’est l’énergie décarbonée par excellence ».

Retrouvez l’intégralité de l’émission du 5 juillet 2019, à 14 heures et 18 heures sur les chaînes parlementaires.

Partager cet article

Dans la même thématique

Hausse des prix d’EDF : « Une perte de souveraineté française » selon Robin Reda
4min

Politique

Budget de la Sécu : « Ce n'est pas un budget de gauche, c'est un budget qui inclut des demandes du PS », estime Clément Beaune

Le gouvernement tentera de faire adopter le budget de la Sécurité sociale à l’Assemblée nationale ce mardi 9 décembre. Le vote s’annonce serré, même si Sébastien Lecornu devrait pouvoir compter sur les voix des députés socialistes, à qui Olivier Faure a demandé d’approuver le PLFSS. « On est capable d’avoir un PS qui se détache de la gauche radicale et de LFI », salue Clément Beaune, haut-commissaire à la stratégie et au plan.

Le

Hausse des prix d’EDF : « Une perte de souveraineté française » selon Robin Reda
2min

Politique

Écologie : le Sénat confirme les coupes budgétaires dans le Fonds Vert

Malgré la protestation de la gauche et de certains élus de la majorité sénatoriale, le Sénat n’a pas touché au coup de rabot prévu par le gouvernement sur le Fonds Vert, qui sert à financer la transition écologique des collectivités. De 2,5 milliards en 2024, le budget du Fonds Vert est donc passé à 650 millions en 2026.

Le

Paris: Weekly session of questions to the government at the National Assembly
9min

Politique

« C’est la survie de notre famille qui se joue » : l’union des droites avec le RN travaille les LR

Alors que Nicolas Sarkozy n’appellera pas au front républicain et que Bruno Retailleau défend l’union des droites « par les urnes », la question d’un possible rapprochement des LR avec le RN divise encore. La ligne reste au rejet de tout accord d’appareils, plusieurs parlementaires craignant pour « la survie » des LR en cas de fusion-absorption avec le RN. Mais certains sont prêts à se laisser tenter.

Le