Hausse du carburant: Royal est « malhonnête », estime Le Maire
Ségolène Royal "est malhonnête" par rapport à ses engagements passés et face aux défis climatiques, a déclaré mercredi le...

Hausse du carburant: Royal est « malhonnête », estime Le Maire

Ségolène Royal "est malhonnête" par rapport à ses engagements passés et face aux défis climatiques, a déclaré mercredi le...
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Ségolène Royal "est malhonnête" par rapport à ses engagements passés et face aux défis climatiques, a déclaré mercredi le ministre de l’Economie Bruno Le Maire, répondant aux critiques de l'ancienne ministre de l'Environnement sur la hausse des prix du carburant.

Ségolène Royal "est malhonnête par rapport à cet engagement passé. Elle est malhonnête par rapport aux défis climatiques, parce qu'elle est sait - elle est l'une des mieux placées pour le savoir - que, aujourd'hui, il y a urgence (...) à aller vers une économie plus respectueuse de la planète", a-t-il dit sur RTL.

Elle "a été malhonnête par rapport à ses engagements passés et ça, pour un responsable politique, je trouve que c'est toujours dommage", a déclaré M. Le Maire, rappelant que la ministre de l'Environnement sous le quinquennat de François Hollande, avait également mis en place des taxes en faveur de la transition écologique.

"Elle devrait être fière d'avoir mis en place une taxe sur le carbone dont dépend l'avenir de notre planète", a martelé le ministre.

Mme Royal a dénoncé lundi la fiscalité sur le carburant, estimant que Bruno Le Maire "cherche à justifier un matraquage fiscal par l'écologie", ce qui "n'est pas honnête".

Elle a attaqué "Bruno Le Maire (qui) a cassé tous les leviers positifs de l'écologie positive", citant les "10.000 euros pour l'achat de la voiture électrique" et "le crédit d'impôt transition énergétique".

Le chef du PS Olivier Faure a aussi dénoncé "une arnaque", soulignant que "sur cinq ans, le gouvernement a prévu de prélever 55 milliards d'euros" dont "seulement 10 petits milliards" vont finalement financer la transition énergétique.

Le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux a rappelé mardi que la hausse du prix du gazole faisait partie du programme de campagne d'Emmanuel Macron.

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