Ce vendredi, Claude Raynal, sénateur socialiste de la Haute-Garonne et président de la commission des finances du Sénat, était l’invité de la matinale de Public Sénat. Hier soir, le budget pour l’année 2025 a été présenté par le gouvernement. Le sénateur est revenu sur les mesures du projet de loi de finances destinées à faire des économies et a assuré que Gabriel Attal et Gérald Darmanin « auraient avantage à se taire », en évoquant leur opposition à l’augmentation des impôts.
Henri de Castries, ex PDG d’Axa, officialise son soutien à François Fillon
Par Public Sénat
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L'ancien PDG du groupe d'assurance Axa, Henri de Castries, a rendu public mardi son engagement auprès de François Fillon, candidat de la droite à la présidentielle, et dénigré "la vieille cuisine" proposée par Emmanuel Macron.
"Je pense que c'est l'homme qu'il faut pour redonner de l'espoir à ce pays en lui permettant de retrouver le chemin de la croissance et de retrouver ce que doit être sa position en Europe et dans le monde", a-t-il déclaré à propos de François Fillon au micro de RTL.
M. de Castries, qui a quitté ses fonctions le 1er septembre 2016 après 17 ans passés à la tête du géant français de l'assurance, a dit admirer chez l'ancien Premier ministre "son autorité, sa vision du monde, son expérience et ses valeurs".
Selon lui, "le succès de François Fillon vient du langage de vérité qu'il tient et de la combinaison de calme et de fermeté qu'il manifeste dans ses propos".
"Il faut débrider le potentiel de ce pays dans un cadre européen", a ajouté l'énarque qui a aussi décidé de se mettre en congé de la présidence de l'Institut Montaigne, groupe de réflexion sur les politiques publiques d'obédience libérale.
"Je n'ai pas été l'inspirateur" du volet sur la Sécurité sociale très critiqué du programme de M. Fillon, a-t-il assuré, mais la France se doit de réfléchir aux "technologies nouvelles dans le domaine de la santé, à l'intérieur du système de sécurité sociale".
Interrogé sur Emmanuel Macron, candidat à la présidentielle, M. de Castries a affirmé avoir "de la sympathie pour la personne" mais être "très profondément gêné par l'ambiguïté de son positionnement et le caractère très vague de son discours".
"En réalité c'est une vieille cuisine qu'on nous ressert dans une casserole un peu neuve", a-t-il critiqué, retrouvant dans les soutiens de M. Macron "un certain nombre de familiers de la famille politique" socialiste.