Par Public Sénat
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Peu connu du grand public, il a été réélu dans les Hauts-de-Seine dimanche et participe donc au très bon score des centristes du Sénat qui voient leur nombre grimper de 42 à plus de 50 sénateurs.
Maire de Meudon depuis 18 ans, il va devoir quitter sa mairie avant le 2 octobre en raison du non-cumul des mandats. Vice-président du Sénat lors de son premier mandat à la Haute assemblée, Hervé Marseille soutient Alain Juppé lors de la primaire de droite. Après l’élection de François Fillon, le sénateur fait partie, avec 9 autres élus UDI, de l’équipe de campagne du candidat LR.
L’exécutif va devoir compter sur le groupe centriste « pour construire des majorités relatives sur les grands textes qui vont arriver » comme l’a exprimé ce matin François Patriat, président du groupe LREM. Dimanche soir, le prédécesseur d’Hervé Marseille posait les conditions du groupe centriste. « Nous voulons bien accompagner l’effort de réforme mais à condition qu’on nous écoute » avait prévenu François Zocchetto en référence aux tensions actuelles entre l’État et les collectivités locales.
Portrait de Flora Sauvage
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Adopté sans surprise par les sénateurs, le projet de loi de finances éveille malgré tout des crispations au sein de la Chambre haute, le chiffre du déficit avoisinant désormais les 5,3% du PIB, loin de la volonté de la majorité sénatoriale de le contenir à 4,7%. La pression s’accroit et se déporte désormais sur la commission mixte paritaire qui se tiendra les 19 et 20 décembre.
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Déficit à 5,3 % : « Ce n’est pas la conséquence du vote du Sénat », assure Mathieu Darnaud
Le Sénat a adopté, sans surprise, le projet de loi de finances pour 2026 avec187 voix pour et 109 contre. Une trentaine de sénateurs LR et du groupe centriste se sont abstenus. Le vote est toutefois moins large que prévu, peut-être en raison du chiffrage du gouvernement d’un déficit public pour 2026 porté à 5,3 %, contre 4,7 % espéré dans la copie initiale. Le président du groupe LR du Sénat, Mathieu Darnaud rejette toute responsabilité et renvoie la balle aux députés.
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Budget : pour le centriste Hervé Marseille, la commission mixte paritaire « ne sera pas facile »
Après son adoption au Sénat avec 187 voix pour, et 109 contre, le projet de loi de finances va pouvoir poursuivre son parcours législatif en commission mixte paritaire vendredi. Pendant deux jours, sept députés et sept sénateurs tenteront de parvenir à un texte de compromis, pour faire atterrir le budget avant le 31 décembre. La tâche s’annonce complexe, même pour les plus optimistes.
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Politique
Le Sénat s’apprête à se prononcer sur l’ensemble du projet de loi de finances 2026, une copie largement remaniée par les sénateurs. Une commission mixte paritaire est attendue, pour l’instant, aux 19 et 20 décembre, dont l’issue peine à se dessiner, du fait des divergences entre les deux Chambres.
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