Le Parquet national financier (PNF) fait l’objet de critiques d’une partie de la classe politique depuis quelque temps. Le président du groupe Union centriste du Sénat, Hervé Marseille, vient aussi exprimer la sienne. « Il y a des choses troublantes. Quand Madame Houlette, qui était la patronne du PNF, dit sous serment, devant une commission d’enquête à l’Assemblée, qu’elle a subi des pressions (au moment de l’affaire Fillon, ndlr), (…) elle sait ce qu’elle dit » souligne le sénateur UDI des Hauts-de-Seine.
« Quand on apprend par la presse que des écoutes sont diligentées à l’égard de membres éminents du monde des avocats, qui sont écoutés, avec leurs clients, à la rechercher soi-disant d’une taupe, en dehors de procédures, il y a de quoi s’inquiéter » ajoute Hervé Marseille. « Ces parquets spéciaux deviennent des parquets d’exception ». « A l’évidence, il y a un problème avec le monde judiciaire et à l’évidence avec le PNF. Et ça demande un débat et sans doute une réforme » conclut le président du groupe centriste.