Le sénateur Hervé Marseille

Hervé Marseille reconduit à la tête du groupe Union centriste du Sénat

Le sénateur des Hauts-de-Seine va entamer un troisième mandat à la tête des sénateurs centristes, le groupe qui forme la majorité sénatoriale avec les Républicains.
Guillaume Jacquot

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Mis à jour le

Une simple formalité. Le sénateur Hervé Marseille a été réélu à l’unanimité, ce 26 septembre, président du groupe Union centriste (UC), le second groupe de la majorité sénatoriale derrière les Républicains. Deux jours après les élections sénatoriales du 24 septembre, les groupes se réunissent à partir d’aujourd’hui pour désigner le ou leur président(e).

Le patron de l’UDI entame donc un troisième mandat de trois années à la tête de ce groupe pivot au sein du Sénat. À la croisée des chemins, la formation est constituée de plusieurs tendances de la galaxie du centre, beaucoup de parlementaires encartés à l’UDI évidemment, ou encore des membres des Centristes (le parti d’Hervé Morin), mais aussi des soutiens d’Emmanuel Macron, du MoDem ou de l’Alliance centriste. Le vote y est libre.

Parmi les enjeux à venir pour ce groupe capable de faire ou défaire une majorité au Sénat, viendra très vite le projet de loi immigration. Sur ce sujet, l’UC entend peser sur les débats, et ne pas laisser la droite seule aux manettes. En juillet, le groupe avait déposé son propre texte. Les centristes d’Hervé Marseille entendent aussi faire pression pour amender le volet fiscal du projet de loi de finances.

Stabilité et espoirs de progression des effectifs du groupe

D’un point de vue numérique, au soir des élections sénatoriales, Hervé Marseille constatait au moins « une stabilité » de son groupe, constitué de 57 membres dans le Sénat sortant (LR en comptait 145). L’ancien maire de Meudon rêve toutefois de faire mieux, en convainquant des nouveaux parlementaires de le rejoindre. « Je pense que nous allons enrichir le groupe de plusieurs membres et qu’on devrait atteindre la soixantaine de membres et certainement un peu plus », affirmait-t-il ce dimanche sur Public Sénat. Ce seuil devrait être difficile à atteindre, puisque beaucoup de sénateurs élus sous l’étiquette Horizons, le parti d’Édouard Philippe, pourraient rejoindre leur groupe naturel, à savoir Les Indépendants, présidé par Claude Malhuret (revoir notre projection du futur hémicycle).

À titre personnel, le sénateur des Hauts-de-Seine a été reconduit haut la main par les grands électeurs dans son département des Hauts-de-Seine. Sa liste est en progression par rapport à 2017, réunissant plus de cent voix supplémentaires, ce qui a permis d’envoyer la numéro 2 de la liste Isabelle Florennes au palais du Luxembourg : l’ancienne députée MoDem Isabelle Florennes, fille de Jean-Marie Vanlerenberghe.

Partager cet article

Dans la même thématique

Hervé Marseille reconduit à la tête du groupe Union centriste du Sénat
2min

Politique

Révision de la taxe foncière repoussée au printemps : Jean-François Husson pointe l’« erreur de méthode » du gouvernement

Le rapporteur du budget au Sénat pointe « un vrai défaut de méthode » du gouvernement, qui annonce suspendre sa réforme précipitée du mode de calcul de la taxe foncière. Sur le fond, le sénateur LR soutient une réforme et défendra durant l’examen du budget l’accélération de « la révision des valeurs locatives des bâtiments d’habitation et des bâtiments commerciaux ».

Le

Hervé Marseille reconduit à la tête du groupe Union centriste du Sénat
3min

Politique

Violences faites aux femmes : un projet de loi attendu au premier semestre 2026

Au lendemain de la journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, la ministre déléguée chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes, Aurore Bergé a été interpellée, aux questions d’actualité au gouvernement, sur la nécessité de présenter une loi-cadre. Ce texte pourrait être présenté en Conseil des ministres au premier semestre 2026.

Le

FRANCE – NICOLAS SARKOZY LEAVE HOME TO  PRISON
3min

Politique

Affaire Bygmalion : une nouvelle condamnation définitive pour Nicolas Sarkozy 

La Cour de cassation a rejeté, ce mercredi, le pourvoi de Nicolas Sarkozy dans l’affaire Bygmalion. L’ancien chef d’Etat avait été condamné en appel début 2024 sur les dépenses excessives de sa campagne présidentielle perdue de 2012. Après l’affaire Bismuth, il s'agit d'une deuxième condamnation pénale définitive pour l'ancien chef d'Etat en attendant son procès en appel au printemps dans l’affaire du financement libyen de sa campagne de 2007.

Le