En début de semaine, Benjamin Griveaux, porte-parole du gouvernement, estimait que l'élection territoriale en Corse « n'était pas un scrutin sur l'autonomie » ou « l'indépendance » ni « un référendum ». Pour Hervé Morin, « le gouvernement n’a pas entendu le message des Corses (..) j’ai entendu les déclarations du porte-parole du gouvernement qui dit que c’est une élection locale. Non, ce n’est pas qu’une élection locale. Il ne faut pas se raconter d’histoires. C’est un fait politique majeur » a estimé Hervé Morin.
Le président des Régions de France considère que « le message des Corses doit passer notamment par l’accroissement des responsabilités de cette collectivité de Corse, et je le crois, par un pouvoir législatif délégué sur un certain nombre de sujets ».
Hervé Morin reconnaît toutefois que « toutes les revendications ne sont pas acceptables », comme, par exemple, la co-officialisation de la langue corse. En ce qui concerne l’inscription d’un statut spécial de la Corse dans la Constitution, il estime que « ce n’est pas la question principale, mais le bouquet final ».