Heures sup redéfiscalisées: Valls en précise les modalités
Le candidat à la primaire de la gauche Manuel Valls a précisé mercredi les modalités de sa proposition de redéfiscalisation des...

Heures sup redéfiscalisées: Valls en précise les modalités

Le candidat à la primaire de la gauche Manuel Valls a précisé mercredi les modalités de sa proposition de redéfiscalisation des...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Le candidat à la primaire de la gauche Manuel Valls a précisé mercredi les modalités de sa proposition de redéfiscalisation des heures supplémentaires.

Invité de RTL, l'ancien Premier ministre a jugé que sa proposition de rétablir la défiscalisation des "heures sup", une mesure prise par Nicolas Sarkozy mais abrogée par François Hollande, coûterait quelque 4 milliards d'euros et serait instaurée en deux temps.

"Je veux rétablir cette mesure parce qu'il y a eu un sentiment de frustration, de sentiment au fond qu'on ne prenait pas en compte ceux qui travaillaient davantage", a-t-il justifié.

"Je veux rétablir cette mesure en commençant par une exonération des cotisations sociales c'est-à-dire concrètement en augmentant le salaire net des travailleurs, ça c'est un coût de 2,5 milliards d'euros, avant la défiscalisation à proprement parler, ça c'est un coût de 1,5 milliard", a-t-il dit.

Soit les mêmes principes que les heures supplémentaires sous Nicolas Sarkozy. Seule différence proposée par Manuel Valls: un plafond au-delà duquel les heures supplémentaires ne seraient plus défiscalisées "qui pourrait être fixé par exemple à 5.000 ou 6.000 euros". Et cela afin que "cette mesure bénéficie d'abord à ceux qui en ont le plus besoin et pour éviter les abus", a plaidé l'ex-Premier ministre.

Partager cet article

Dans la même thématique

Paris: Gerard Larcher elu President du Senat
3min

Politique

Échec de la CMP sur le budget : Gérard Larcher dénonce le « manque de considération » de Sébastien Lecornu à l’égard du Sénat

Le gouvernement et la majorité sénatoriale se renvoient la responsabilité de l’échec de la commission mixte paritaire (CMP) sur le projet de loi de finances 2026. Gérard Larcher répond à Sébastien Lecornu en défendant la position du Sénat pendant l’examen du budget et en dénonçant « le manque de considération » et « les mots excessifs » du Premier ministre.

Le

Paris: Questions au gouvernement Senat
8min

Politique

Budget : les sénateurs LR et le gouvernement Lecornu se renvoient la responsabilité de l’échec

Face à l’incapacité des députés et sénateurs à trouver un accord en commission mixte paritaire, le gouvernement fait porter l’échec sur le dos de la droite sénatoriale. Le PS lui emboîte le pas et dénonce le « dogmatisme » de LR. « Pitoyable », rétorque-t-on à droite, où on accuse le gouvernement d’avoir voulu provoquer « l’échec de la CMP ».

Le