Hidalgo défend son bilan et les travaux dans Paris
La maire socialiste de Paris Anne Hidalgo défend, dans un entretien à Paris Match à paraître jeudi, son bilan et les travaux dans...

Hidalgo défend son bilan et les travaux dans Paris

La maire socialiste de Paris Anne Hidalgo défend, dans un entretien à Paris Match à paraître jeudi, son bilan et les travaux dans...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

La maire socialiste de Paris Anne Hidalgo défend, dans un entretien à Paris Match à paraître jeudi, son bilan et les travaux dans la capitale, pour "construire la ville de demain".

Alors que le nombre élevé de chantiers à Paris est devenu un thème de campagne et de crispation à quelques mois des municipales, la maire sortante reconnait que "les travaux étaient nombreux et la gêne réelle. J’en ai conscience".

Mais "Paris sans chantier, ça n’existe pas !", ajoute-t-elle, soulignant que "seulement 7% d’entre eux relèvent de la Ville. Par exemple, les travaux sur le réseau de froid et de chaleur ne sont pas de mon ressort. Mais ils vont nous permettre de baisser notre niveau d’émission de gaz à effets de serre. Je ne vais pas m’y opposer !", explique l'édile.

Elle défend aussi les nombreux travaux de voirie qui "feront plus de place aux vélos et aux piétons. Et ça oui, j'assume: je construis la ville de demain", insiste Mme Hidalgo.

La maire de Paris qui, à six mois des élections municipales, n'a pas encore indiqué si elle serait candidate, explique qu'elle a "encore des projets à livrer".

Interrogée sur sa politique, très critiquée, pour réduire la place de la voiture dans la capitale, la maire assure qu'elle ne va "pas ralentir sous prétexte que l’élection arrive. (...) Je ne composerai jamais avec le péril climatique".

Tandis que la capitale perd entre 10.000 et 12.000 habitants par an, selon des chiffres officiels, et que la question du logement sera aussi centrale dans la campagne, Mme Hidalgo précise que "la population parisienne a toujours subi des variations, à la hausse ou à la baisse".

"La ville ne perd ni de son attractivité ni de sa qualité de vie. Les classements internationaux en témoignent : Paris est toujours en haut du podium !", affirme-t-elle.

Partager cet article

Dans la même thématique

Capture 2
3min

Politique

Cancers : l’Union européenne n’a pas « d’excuse pour ne rien faire »

Un sommet européen sur le Cancer doit se tenir à Bruxelles du 19 au 20 novembre. Il s’agit de la deuxième cause de mortalité sur le Vieux Continent. Chaque année, 2,6 millions de nouveaux cas sont diagnostiqués. Tabac, alcool, pesticides, polluants divers, nos modes de vie et conditions de travail sont en cause. Alors, comment endiguer le fléau du cancer dans l’Union européenne ? Pourquoi sommes-nous aussi touchés ? Ici l’Europe ouvre le débat avec les eurodéputés Laurent Castillo (PPE, France) et Tilly Metz (Verts, Luxembourg). L'UE n'a pas "d'excuse pour ne rien faire", estime cette dernière.

Le

Paris : session of questions to the government at the Senate
9min

Politique

Face à un « budget cryptosocialiste », la majorité sénatoriale veut « éradiquer tous les impôts » votés par les députés

Ils vont « nettoyer » le texte, le « décaper ». Les sénateurs de droite et du centre attendent de pied ferme le budget 2026 et le budget de la Sécu. Après avoir eu le sentiment d’être mis à l’écart des discussions, ils entendent prendre leur revanche, ou du moins défendre leur version du budget : plus d’économies et faire table rase des impôts votés par les députés.

Le

Marseille: Amine Kessaci candidate
4min

Politique

Assassinat du frère d’Amine Kessaci : le militant écologiste engagé contre le narcotrafic était « sous protection policière et exfiltré de Marseille depuis un mois »

Le petit frère d’Amine Kessaci, jeune militant écologiste marseillais, connu pour son combat contre le narcotrafic, a été tué par balles jeudi soir à Marseille. L’hypothèse d’un assassinat d’avertissement est privilégiée et pourrait faire basculer la France un peu plus vers ce qui définit les narco Etats. C’est ce que craignaient les sénateurs de la commission d’enquête sur le narcotrafic. Le sénateur écologiste de Marseille Guy Benarroche, proche d’Amine Kessaci a pu s’entretenir avec lui, ce matin.

Le