Hidalgo: « Laissons le temps à Emmanuel Macron »
La maire de Paris Anne Hidalgo (PS) estime qu'il faut laisser "le temps" à Emmanuel Macron et qu'il "est trop tôt pour tirer des...

Hidalgo: « Laissons le temps à Emmanuel Macron »

La maire de Paris Anne Hidalgo (PS) estime qu'il faut laisser "le temps" à Emmanuel Macron et qu'il "est trop tôt pour tirer des...
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

La maire de Paris Anne Hidalgo (PS) estime qu'il faut laisser "le temps" à Emmanuel Macron et qu'il "est trop tôt pour tirer des bilans" même si elle juge qu'il y a "un autre chemin que la dérégulation", dans un entretien au Journal du Dimanche.

Mme Hidalgo "n’envisage pas d’adhérer à En marche" mais "n'a pas à se définir comme opposante", dit-elle. "En tant que maire de Paris, y aura-t-il des moments où je serai amenée à dire que je ne suis pas d’accord avec le gouvernement ? Sûrement. Mais je ne vais pas les définir a priori", insiste-t-elle.

Sur la réforme du marché du travail à venir, elle considère que "les ordonnances ne sont pas une méthode moderne de gouvernance".

"Ma conviction, c’est qu’il y a un autre chemin possible que la dérégulation", insiste-t-elle. "Nous avons besoin de reconstruire dans notre pays une force politique de gauche qui soit sociale-démocrate, européenne et écologiste".

Si elle dit "espérer" que la reconstruction de cette force sociale-démocrate "passe par le PS", la maire de Paris estime qu'il "faudrait un PS plus écolo et réellement social-démocrate". Dans cette reconstruction, l'ancien président François Hollande "aura le rôle qu’il a envie de jouer", même si, à ses yeux, il n'a "pas spécialement" sa place.

Sur la question des réfugiés, "le président de la République m’a assuré de son soutien", dit-elle. "Je n’ai aucune raison de ne pas faire confiance à une parole donnée".

"Il faut ouvrir de nouveaux centres de premier accueil dans les grandes villes, ne serait-ce que quatre ou cinq, en priorité le long du couloir rhodanien qui est une route migratoire. Et consacrer des moyens importants à l’intégration et à l’apprentissage du français", assure Mme Hidalgo. "Je suis partenaire de l’État tant que nous sommes sur la même longueur d’onde".

Interrogée sur sa politique vis-à-vis de l'automobile à Paris, Mme Hidalgo affirme qu'elle ne se laissera "pas intimider. Personne n'ignore aujourd’hui que la pollution de l’air tue. Un jour, tous les politiques qui savaient mais n’ont pas voulu agir seront mis face à leurs responsabilités. Je préfère être du bon côté de l’Histoire", dit l'élue qui va "continuer" quand on l'interroge sur sa candidature pour sa succession en 2020.

Partager cet article

Dans la même thématique

Draguignan:  David Rachline appeared in criminal court
2min

Politique

David Rachline démissionne de la vice-présidence du RN

Visé par plusieurs enquêtes, le maire de Fréjus, David Rachline, a annoncé mardi sa démission de la vice-présidence du Rassemblement national. À 37 ans, l’un des plus anciens cadres du mouvement dit vouloir éviter que les accusations le visant ne parasitent la campagne du RN.

Le

Paris : Session of questions to the government at the Senate
3min

Politique

Réponse de Lecornu aux patrons : sur le budget, « le Premier ministre se décharge de sa responsabilité », déplore le président de la délégation sénatoriale aux entreprises

Un mois après la publication d’une tribune cosignée par 2 000 patrons dénonçant la « spirale fiscale dangereuse » du budget, Sébastien Lecornu leur répond sur les réseaux sociaux et leur rappelle que le vrai danger, « c’est l’absence de budget ». Une réponse qui ne satisfait pas les sénateurs LR de la délégation aux entreprises

Le

Paris: sFin rencontre Olivier Faure du PS et Sebastien Lecornu Premier ministre demissionnaire
8min

Politique

Budget : après une rencontre avec Sébastien Lecornu, l’optimisme modéré des socialistes, sur fond de débat autour du 49.3

« Nous pouvons dire que nous progressons, que nous sommes dans une approche qui peut permettre d’aboutir à un compromis », a salué le premier secrétaire, Olivier Faure, après une nouvelle rencontre avec le premier ministre. Une « discussion cash », qui n’a pas encore permis de lever toutes les interrogations. Alors que le bloc central est divisé, certains au PS, comme le sénateur Rachid Temal, défendent le recours à « un 49.3 de compromis ». Mais Sébastien Lecornu écarte toujours cette possibilité.

Le