Hidalgo: Macron « n’est pas un candidat de gauche »

Hidalgo: Macron « n’est pas un candidat de gauche »

La maire PS de Paris Anne Hidalgo a affirmé mardi sur Europe 1 que Emmanuel Macron n'était pas un "candidat de gauche",...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

La maire PS de Paris Anne Hidalgo a affirmé mardi sur Europe 1 que Emmanuel Macron n'était pas un "candidat de gauche", critiquant un programme qu'elle considère comme "très proche de celui de François Fillon sur beaucoup d'aspects".

"Ce n'est pas un candidat de gauche", a dit la maire de Paris, dont est notoire l'inimitié à l'égard de l'ancien ministre de l'Economie et candidat d'En Marche ! à la présidentielle.

"C'est un homme du centre, d'une droite libérale, regardez son programme d'ailleurs très proche de celui de François Fillon sur beaucoup d'aspects" économiques et sociaux, a-t-elle affirmé.

La maire de la capitale a qualifié de "marché de dupes" la proposition de M. Macron de supprimer la taxe d'habitation, qui serait alors prise en charge par l'Etat.

"L'Etat ne compense pas du tout pour les compétences qu'il transfère ou qu'il récupère des collectivités", a dit Mme Hidalgo.

"Pour une ville comme Paris, la taxe d'habitation, c'est 800 millions d'euros", a-t-elle donné comme illustration. "Vous croyez vraiment que l'Etat va verser 800 millions d'euros alors qu'il me doit déjà ce que je verse en son nom, sans qu'il compense, sur l'aide pour les personnes âgées pour la perte d'autonomie et au titre du RSA ?", a-t-elle demandé.

Trois adjoints de Mme Hidalgo ont annoncé au cours des dernières semaines qu'ils rejoignaient le camp Macron.

Dans la même thématique

SIPA_01204805_000078
2min

Politique

Procès des assistants RN : le Conseil constitutionnel rend une décision sans impact pour Marine Le Pen

Le Conseil constitutionnel a rendu sa décision au sujet d’une question prioritaire de constitutionnalité soulevée par un élu local de Mayotte qui contestait sa peine d’inéligibilité « assortie d’une exécution provisoire », c’est-à-dire non suspensive en cas d’appel. Elle est sans impact pour Marine Le Pen, qui encourt, elle aussi, une peine d’inéligibilité immédiate, dans l’affaire des eurodéputés du RN.

Le

Bruno Retailleau, France’s Interior Minister and declared candidate for the presidency of Les RÃ’publicains (LR), was in Valence
10min

Politique

Duel Retailleau-Wauquiez pour la présidence LR : « Le résultat sera plus serré qu’on ne le pense »

La campagne interne des LR vient de connaître un moment de tension autour du nombre de parrainages revendiqué. Dans le camp Retailleau, où on pense aussi à 2027, certains y voient « un symptôme de fragilité » des pro-Wauquiez. « Il ne faut pas enterrer Laurent trop vite », met en garde un soutien du député. Surtout que dans ce scrutin, ce sont les militants qui votent.

Le

Hidalgo: Macron « n’est pas un candidat de gauche »
5min

Politique

Défense, sécurité, immigration : en position de force à Bruxelles, la droite européenne affirme sa feuille de route

Plus grand groupe au Parlement européen, le PPE est désormais aussi largement représenté au Conseil. Réunis au Sénat pour leurs journées parlementaires, les eurodéputés du groupe sont en position de force pour imposer leur agenda à Bruxelles. Dans ce contexte, le chef de file des eurodéputés LR, François-Xavier Bellamy, appelle la droite française à « se reconstruire », pour être « un partenaire à la hauteur ».

Le

Paris: Sarkozy Stands Trial Over Alleged Libya Financing
2min

Politique

Procès libyen : sept ans de prison et 300 000 euros d'amende requis contre Nicolas Sarkozy

Les magistrats ont demandé ce jeudi 27 mars contre l’ancien président de la République une peine de sept ans de prison ferme et 300 000 euros d’amende dans l’affaire du financement libyen de sa campagne de 2007. Dans un message sur ses réseaux sociaux, l’intéressé a voulu dénoncer la partialité du Parquet national financier. Le jugement sera rendu dans plusieurs mois.

Le