Hollande a « félicité chaleureusement » Macron pour sa « large victoire »
François Hollande a joint dimanche soir son successeur et ancien ministre de l'Economie Emmanuel Macron au téléphone pour le ...

Hollande a « félicité chaleureusement » Macron pour sa « large victoire »

François Hollande a joint dimanche soir son successeur et ancien ministre de l'Economie Emmanuel Macron au téléphone pour le ...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

François Hollande a joint dimanche soir son successeur et ancien ministre de l'Economie Emmanuel Macron au téléphone pour le "féliciter chaleureusement" après sa "large victoire", a indiqué l'Elysée.

"J'ai appelé ce soir Emmanuel Macron pour le féliciter chaleureusement pour son élection à la présidence de la République", a déclaré le chef de l'Etat sortant, cité dans un communiqué du palais présidentiel.

"L'échange a été chaleureux et cordial", a confirmé l'équipe de campagne d'Emmanuel Macron.

"Bravo", lui a lancé François Hollande lors de cette conversation qui a duré près de cinq minutes, selon l'entourage présidentiel.

La "large victoire (d'Emmanuel Macron) confirme qu’une très grande majorité de nos concitoyens ont voulu se rassembler autour des valeurs de la République et marquer leur attachement à l’Union européenne comme à l’ouverture de la France dans le monde", a ajouté le chef de l'Etat sortant, selon le communiqué de l'Elysée.

"Je lui ai exprimé tous mes vœux de réussite pour notre pays car l’enjeu majeur c’est de rassembler et de construire pour poursuivre le chemin de la France vers le progrès et la justice sociale", a-t-il poursuivi.

Réuni presque au grand complet dans le jardin d'hiver de l'Elysée autour de François Hollande, le gouvernement avait "applaudi chaleureusement" la victoire d'Emmanuel Macron lorsque son visage est apparu à 20H00 sur les écrans de télévision.

Le président sortant, de retour de Tulle (Corrèze) où il avait voté dans la matinée, est descendu de son bureau, au premier étage du palais présidentiel pour rejoindre ministres, secrétaires d'Etat et proches collaborateurs.

Il avait attendu les résultats entouré du Premier ministre Bernard Cazeneuve, de Jean-Marc Ayrault (Affaires étrangères), Matthias Fekl (Intérieur), Michel Sapin (Economie), Myriam El Khomri (Travail), Stéphane Le Foll (Agriculture), Audrey Azoulay (Culture) ou Marisol Touraine (Affaires sociales).

Etait également présente sa garde rapprochée, Jean-Pierre Jouyet, secrétaire général de l'Elysée, Jean-Pierre Hugues, directeur de cabinet, Constance Rivière, sa conseillère pour la Culture et Gaspard Gantzer, son conseiller communication.

Nombre de membres du gouvernement ont quitté immédiatement l'Elysée pour commenter les résultats sur les plateaux de télévision.

Partager cet article

Dans la même thématique

Hollande a « félicité chaleureusement » Macron pour sa « large victoire »
3min

Politique

« L’humour est de gauche » selon l’humoriste belge Alex Vizorek

C’est l'un des Belges les plus connus de la scène humoristique francophone. Passé par France Inter, il officie désormais à RTL. Comment un humoriste est-il passé d’un public à l’autre ? Comment faire indifféremment rire un public de droite et de gauche ? Cette semaine, Alex Vizorek est l’invité de Rebecca Fitoussi dans l’émission Un monde, un regard.

Le

Hollande a « félicité chaleureusement » Macron pour sa « large victoire »
3min

Politique

Parlement européen : « la droite traditionnelle pro-européenne joue avec l’extrême droite » pour Javier Moreno Sanchez   

« Un discours ferme et rassembleur ». Pour la députée centriste du groupe Renew, Fabienne Keller, les propos tenus par Ursula von der Leyen sont « absolument essentiels en ce moment historique où nous sommes en tension maximum avec Vladimir Poutine ». La présidente de l’exécutif européen a en effet annoncé une esquisse de nouvelles sanctions contre la Russie. Dans ce contexte, l’eurodéputée française estime que « la défense que l’on n’a pas voulue dans les années 50, s’impose à nous » désormais.   « C’est un peu tard mais elle commence à réagir »   Concernant le conflit israélo-palestinien, l’eurodéputé espagnol Javier Moreno Sanchez espère que qu’Ursula von der Leyen ira plus loin dans la condamnation des actes commis par l’Etat hébreu. « Ce que nous lui demandons, c’est qu’elle agisse avec la même fermeté dans les deux guerres qu’on a à nos portes ». A la surprise générale, la présidente de la Commission a annoncé vouloir suspendre une partie de l’accord d’association entre l’Union européenne et Israël, mais pour le social-démocrate, c’est l’ensemble de ce texte qui doit remis en cause.     Mais pour l’eurodéputé espagnol, l’urgence est de ne pas revenir sur les grands textes des précédentes mandatures de la Commission. Qu’il s’agisse du pacte migratoire ou des mesures écologiques, « il ne faut pas qu’Ursula von der Leyen démonte les propositions qu’elle a faites (…) on ne savait pas que la droite traditionnelle pro-européenne allait jouer avec l’extrême droite ».  « Ce n’est pas une Europe sociale, mais une Europe militariste »   Le groupe des Conservateurs et réformistes est nettement plus critique vis-à-vis du grand oral de la présidente de la commission. L’élu roumain Gheorghe Piperea souhaite la démission de la commissaire allemande. En juillet, il faisait déjà partie de ceux qui avait voté une motion de censure à l’encontre de cette dernière. Pour cet eurodéputé conservateur l’Union européenne nourrirait le conflit ukrainien en multipliant ses aides, notamment militaires. Ce député a par ailleurs dénoncé l’accord commercial conclu « sur un terrain de golf en Ecosse » entre Ursula von der Leyen et Donald Trump, le qualifiant « d’échec ».    Retrouver l’intégralité de l’émission en intégralité ici  

Le

Avis d’arret de travail Illustration
9min

Politique

Report de congés pour cause d’arrêt maladie : la délégation aux entreprises du Sénat saisit Sébastien Lecornu face à une décision « terrible » pour les PME

« Je saisis par courrier le premier ministre pour qu’une action au sommet de l’Etat soit engagée dans les plus brefs délais auprès des instances européennes », annonce à publicsenat.fr le président de la délégation aux entreprises du Sénat, le sénateur LR Olivier Rietmann, alors qu’un salarié malade pendant ses vacances pourra reporter ses congés, selon une décision de la Cour de cassation.

Le