Hollande appelle à voter Macron pour contrer Le Pen
Le président François Hollande a envoyé samedi depuis Bruxelles un message très clair aux Français: contre le "risque majeur" de...

Hollande appelle à voter Macron pour contrer Le Pen

Le président François Hollande a envoyé samedi depuis Bruxelles un message très clair aux Français: contre le "risque majeur" de...
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Mis à jour le

Le président François Hollande a envoyé samedi depuis Bruxelles un message très clair aux Français: contre le "risque majeur" de voir Marine Le Pen accéder à l'Elysée, il a appelé tous les électeurs républicains à "prendre un bulletin Macron au 2e tour de la présidentielle" le 7 mai.

"Ca ne devrait pas être un sujet de discussion pour les forces républicaines: on prend le bulletin Macron et on considère que c'est le bulletin qui empêche l'extrême droite" d'arriver au pouvoir, a affirmé M. Hollande à huit jours du second tour de scrutin.

Lors d'une conférence de presse à l'issue du dernier sommet européen de son quinquennat, M. Hollande a accusé le parti de Mme Le Pen, le Front national (FN, extrême droite), de "masquer" son projet de sortir de la zone euro et de l'Union européenne.

Marine le Pen a scellé une alliance avec le chef du parti souverainiste Debout La France (DLF) Nicolas Dupont-Aignan et elle a présenté avec lui samedi un accord semblant ajourner son intention de faire sortir la France de la zone euro.

"Leur volonté", c'est bien "la sortie de la France de la zone euro et de l'UE", a réagi le chef de l'Etat français, mais "en même temps qu'ils continuent de préparer ce projet dangereux, ils le camouflent, ils le cachent, ils le gomment parce qu'ils savent bien que les Français ne veulent pas que leur pays sorte de l'Union européenne et se prive de l'euro et de la monnaie unique", a-t-il expliqué.

Tous deux "cachent leur projet" parce qu'"il fait peur", a insisté M. Hollande, mais "si la candidate de l'extrême droite devait être élue le 7 mai, tout ce qu'elle propose" mettrait automatiquement "la France en dehors de la zone euro et de l'UE".

Il a parallèlement apporté un soutien très appuyé à Emmanuel Macron sur la scène européenne, estimant que son ancien ministre de l'Economie serait "un bon partenaire pour l'Allemagne "parce qu'il défendra les intérêts de son pays la France mais qu'il a aussi la conviction que l'Europe est au service de nos intérêts communs".

"Il est suffisamment conscient des règles européennes. Il a été avec moi dans la plupart des conseils européens comme conseiller, puis ensuite il y a été associé comme ministre", a témoigné le président sortant.

Il s'est dit certain que son ex-protégé, qui s'est émancipé sans ménagement de sa tutelle pour briguer l’Élysée, "aurait à cœur de poursuivre avec sa méthode les propositions et la politique menée pour faire avancer l'Europe en étroite liaison avec l'Allemagne".

Dans la même thématique

Hollande appelle à voter Macron pour contrer Le Pen
3min

Politique

Un an après la dissolution : « Les Français ont le sentiment que la France fait la planche » selon le politologue Brice Teinturier

Un an après la dissolution voulue par Emmanuel Macron, le paysage politique français semble avoir évolué vers un blocage institutionnel. A l’Assemblée, l’absence de majorité empêche les textes d’être votés. Pire, des motions permettent d’enjamber l’examen à l’Assemblée pour que le débat soit tranché en commission mixte paritaire. Comment la dissolution a-t-elle modifié le fonctionnement des institutions ? C’est la question à laquelle répondent les invités de Rebecca Fitoussi et Jean-Pierre Gratien dans cette émission spéciale sur la dissolution, un an après.

Le

Hollande appelle à voter Macron pour contrer Le Pen
4min

Politique

Un an après la dissolution, Gérard Larcher estime que « c'est la présidentielle qui redonnera le nouveau souffle dont nous avons besoin »

Invité de Public Sénat ce vendredi 6 juin, le président du Sénat est longuement revenu sur la situation du pays. À ses yeux, seule la prochaine présidentielle permettra de mettre fin au blocage politique lié à la dissolution. Evoquant également l’urgence budgétaire, il estime que « l’année blanche est une piste sérieuse ».

Le

SIPA_01204192_000001
6min

Politique

Olivier Faure à la tête du PS : « Ce que va montrer le congrès de Nancy, c’est la faiblesse du parti »

Après sa réélection de justesse à la tête du PS, le plus dur commence pour Olivier Faure. Le premier secrétaire va avoir la lourde tâche d’unir un parti divisé, de conserver ses principaux bastions socialistes aux prochaines municipales ou encore de fixer une stratégie pour une candidature crédible à la prochaine présidentielle. Analyse du politiste Pierre-Nicolas Baudot et de l’historien, Alain Bergougnioux.

Le