François Hollande a annoncé mercredi soir qu'il envisageait une "Journée nationale de commémoration de tous les génocides, crimes de guerre et crimes contre l'humanité", dont le génocide arménien.
Rappelant que la ministre de l’Éducation nationale Najat Vallaud-Belkacem avait installé en octobre une mission de réflexion sur ces crimes conduite par l'historien Vincent Duclert, le chef de l'Etat a indiqué que cette mission travaillerait également sur les "modalités" de cette journée.
"Une Journée nationale pourra donc être dédiée à la mémoire du génocide" arménien, a-t-il ainsi souligné lors du dîner annuel du Conseil de coordination des organisations arméniennes de France (CCAF).
La France, a-t-il fait valoir, "a toujours voulu soutenir les Arméniens dans leur combat pour la reconnaissance du génocide".
"Nous sommes conscients que nous devons accueillir les pourchassés, les persécutés, les rescapés", a-t-il enchaîné, soulignant que "cette leçon (...) vaut également pour les grands pays, pour les États-Unis d'Amérique qui ont vu comme la France les idées des Lumières inspirer la construction de leur nation".
Francois Hollande avec l'artiste d'origine arménienne Charles Aznavour, le 8 février 2017 à Paris
POOL/AFP
Le président français qui ne cesse d'épingler depuis plusieurs semaines la politique de la nouvelle administration américaine de Donald Trump a invoqué la "responsabilité morale" des États-Unis.
"Nous ne pouvons pas accepter qu'une grande nation comme les États-Unis d'Amérique puisse imaginer qu'il faille ériger des murs pour empêcher d'entrer des populations parce qu'elle viennent de pays qui sont en plus des pays ravagés par des guerres", a-t-il insisté.
Politiquement très œcuménique, le dîner du CCAF a réuni dans un grand hôtel parisien la maire (PS) de Paris Anne Hidaldgo, la présidente (LR) de la région Ile-de-France Valérie Pécresse, le candidat du Front démocrate à la primaire élargie du PS Jean-Luc Bennahmias ainsi que des députés de tous bords.
A la table d'honneur, le président de la République faisait ainsi face au candidat du PS à la présidentielle, Benoît Hamon, avec lequel il a échangé quelques mots.
Il s'agissait de la quatrième et dernière participation de François Hollande au dîner du CCAF depuis son élection mais, a-t-il promis, "au-delà du mois de mai, je serai toujours à vos côtés".
Après les annonces d’Eric Lombard et de Sébastien Lecornu pour soutenir le financement de l’industrie de la défense, les sénateurs saluent une prise de conscience nécessaire. Les élus estiment que ce soutien en fonds propres et les facilités d’accès au crédit permettront de sécuriser la chaîne d’approvisionnement.
Après une pétition au succès fulgurant, déposée sur son site, la chambre haute ouvre une mission flash sur la question de la réforme des franchises de TVA pour les petites entreprises. L’abaissement de plusieurs seuils dans la loi de finances, aujourd’hui suspendu, avait provoqué la colère des autoentrepreneurs.
A un an des municipales, Renaissance se lance déjà dans la bataille. Le parti de Gabriel Attal vient de désigner ses 20 premiers chefs de file, dont Thomas Cazenave à Bordeaux, ou Violette Spillebout à Lille. Pour Lyon, l’ex-premier ministre a rencontré l’ancien patron de l’OL, Jean-Michel Aulas. S’il affiche quelques « ambitions », Gabriel Attal aborde l’élection avec « humilité ».
Invité de la matinale de Public Sénat, Laurent Marcangeli est revenu sur la cacophonie gouvernementale autour du port du voile dans le sport et appelle chacun « à ne pas trop se disperser », et à ne pas mettre de démission dans la balance, tout en refusant de commenter la « communication » de son « ami » Gérald Darmanin.