François Hollande est arrivé vendredi à bord du porte-avions Charles-de-Gaulle, sur le point de mettre fin à sa mission en Méditerranée orientale où il constitue l'une des pièces maîtresses de la coalition internationale contre le groupe Etat islamique en Irak et en Syrie, a constaté un journaliste de l'AFP.
Lors de cette visite de deux heures à bord du navire amiral de la flotte française, dont la mission a été prolongée jusqu'à la mi-décembre, le chef de l'Etat et des armées doit s'exprimer devant l'équipage, assister à un briefing sur les opérations en Irak et en Syrie et s'entretenir avec des pilotes.
Une semaine après avoir renoncé à briguer un second mandat, le chef de l'Etat, désormais replié sur ses fonctions régaliennes, endosse ainsi son costume de chef de guerre et des armées.
A cinq mois de l'issue de son mandat, François Hollande s'est donné pour mission première la "protection" des "plus fragiles" et notamment des "populations civiles menacées par les guerres ou le terrorisme".
Il devrait appeler à poursuivre avec "constance et détermination" la lutte contre l'EI en Syrie et en Irak jusqu’à son "éradication", selon l'Elysée.
Sa visite intervient alors qu'Alep est sous un déluge de feu.
La Russie, alliée du régime de Damas, a martelé vendredi que l'offensive syrienne sur cette vile ne cesserait qu'après le départ de tous les rebelles, qui sont assiégés dans leur dernier carré avec des dizaines de milliers de civils sous un déluge de feu.
Le porte-avions Charles de Gaulle, en Méditerranée le 2 octobre 2016
AFP/Archives
Alors que les civils continuent de payer un très lourd tribut dans cette guerre, l'ONU a affirmé de son côté que des groupes rebelles et jihadistes empêchaient des habitants de quitter la zone des combats à Alep, allant jusqu'à tirer sur ceux qui fuient. Elle s'est aussi dite préoccupée par des informations sur la disparition de centaines d'hommes s'étant réfugiés dans les zones contrôlées par le régime.
Malgré la suspension de leurs raids aériens dévastateurs, les troupes du régime bombardaient intensément les quelques quartiers encore aux mains des rebelles dans la partie orientale d'Alep, la deuxième ville du pays et principal front de la guerre, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) et un correspondant de l'AFP.
Les onze sièges de sénateurs renouvelables dans le Nord suscitent les convoitises et les listes se multiplient. « On en est à 15 », selon le sénateur PS Patrick Kanner, qui se représente et devra peut-être faire face à une dissidence PS. A droite et au centre, on compte cinq listes, sans compter deux listes de la majorité présidentielle… Le RN pourrait profiter de la dispersion des voix.
La majorité présidentielle s’appuie sur des motifs budgétaires pour essayer de faire déclarer irrecevable la proposition de loi du groupe LIOT, visant à abroger la réforme des retraites. Au micro de Public Sénat et de LCP, le député Benjamin Saint-Huile estime qu’un vote sur ce texte, quelle que soit son issue, permettrait de sortir de la crise politique.
Détaillé dans le JDD le week-end dernier, le « projet de rupture » sur l’immigration des Républicains devait être déposé cette semaine. Selon nos informations, le dépôt des deux propositions de loi est reporté de quelques jours.
Malgré des municipales aux résultats mitigées, le RN espère une « poussée » lors des sénatoriales de septembre prochain. Le parti compte sur « l’image » donnée par ses nombreux députés, pour renforcer son implantation. Ses plus fortes chances sont du côté du Pas-de-Calais, du Nord et de la Moselle.