Hollande: l’explosion au FMI et la fusillade de Grasse conduisent à « justifier l’état d’urgence »
L'explosion d'un courrier piégé au siège du FMI et la fusillade dans un lycée de Grasse, jeudi, conduisent à « justifier l'état d'urgence a réaffirmé François Hollande.

Hollande: l’explosion au FMI et la fusillade de Grasse conduisent à « justifier l’état d’urgence »

L'explosion d'un courrier piégé au siège du FMI et la fusillade dans un lycée de Grasse, jeudi, conduisent à « justifier l'état d'urgence a réaffirmé François Hollande.
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« J'ai annoncé, et le Parlement a bien voulu suivre la position qui était la mienne et celle du gouvernement, que l'état d'urgence durerait jusqu'au 15 juillet, il durera jusqu'au 15 juillet », a-t-il ajouté, alors que le garde des Sceaux Jean-Jacques Urvoas avait estimé mercredi que les conditions étaient réunies pour une sortie de ce régime civil de crise instauré après les attentats de novembre 2015.

« Ensuite ce sera à mon successeur, au futur gouvernement, au Parlement de décider ce qu'il y a lieu de faire dans les conditions que notre pays pourra connaître », a-t-il ajouté. « Mais je veux ici prévenir: l'état d'urgence doit s'appliquer mais l'état d'urgence n'est pas une procédure permanente ».

« Il est adapté à certains types de situations, certains types de risques, j'ai considéré que jusqu'au 15 juillet nous devions absolument garder cette procédure, elle sera en tous points maintenue », a insisté M. Hollande.

Qualifiant de « forme d'attentat » le courrier piégé qui a explosé au siège du FMI à Paris, il y a vu « une ressemblance avec un autre événement de même nature qui s'est produit Berlin il y a quelques jours ».

« Donc nous cherchons dans le cadre d'une enquête internationale à connaître les causes de ce qui s'est produit à Paris », a-t-il dit.

Un groupe anarchiste grec baptisé Conspiration des cellules de feu a revendiqué jeudi l'envoi d'un paquet contenant un « mélange explosif » découvert la veille au ministère allemand des Finances, dans le centre de Berlin.

Concernant la fusillade au lycée de Grasse, « même s'il n'y a pas de lien direct avec une entreprise terroriste nous restons extrêmement vigilants », a assuré le président de la République.

 

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