Hollande: la primaire, « totalement antinomique de la fonction présidentielle »
François Hollande affirme que le processus des primaires pour désigner un candidat à l'élection présidentielle est "totalement...

Hollande: la primaire, « totalement antinomique de la fonction présidentielle »

François Hollande affirme que le processus des primaires pour désigner un candidat à l'élection présidentielle est "totalement...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

François Hollande affirme que le processus des primaires pour désigner un candidat à l'élection présidentielle est "totalement antinomique de la fonction présidentielle", dans un entretien à l'hebdomadaire Le Point à paraître jeudi.

"La primaire est totalement antinomique de la fonction présidentielle. Il est impossible d’être président et, en même temps, candidat à une primaire, dans les formes que nous avons connues", déclare le chef de l'Etat.

Pourtant, il avait donné son accord pour passer par la case primaire s'il était candidat à sa succession ? "Je pensais qu’il n’y en aurait pas parce qu’elle n’avait pas lieu d’être", confie-t-il pour la première fois.

"De cet épisode, je tire une conclusion: il ne doit plus y avoir de primaires dans des partis de gouvernement. Sinon, il n’y aura bientôt plus de parti de gouvernement dans ce pays. Ils sont devenus fragiles et doivent retrouver une légitimité par eux-mêmes, pas en choisissant leurs candidats à vau-l'eau, comme aurait dit le général de Gaulle", souligne M. Hollande dans une allusion à la victoire de François Fillon à la primaire organisée par Les Républicains et à celle de Benoît Hamon dans la compétition initiée par le PS.

Partager cet article

Dans la même thématique

Mericourt: Emmanuel Macron meets with  readers of the Ebra group,
11min

Politique

Face aux fake news, comment l’Elysée a opéré un « virage » dans sa communication

Suite aux « fausses informations » relayées sur le sujet de la « labellisation » des médias, l’Elysée a décidé de vite les démentir, via une vidéo sur X. Une nouvelle stratégie de communication, à l’œuvre depuis quelques mois, déjà observée lors d’une prétendue prise de cocaïne par Emmanuel Macron. Lui-même « victime » des affres des réseaux avec l’infox Jean-Michel Trogneux, il est d’autant plus sensibilisé à cet enjeu démocratique.

Le