Hollande met en garde contre le protectionnisme
François Hollande a mis en garde contre les dangers du protectionnisme et critiqué "ceux qui vous parlent de vous refermer sur...

Hollande met en garde contre le protectionnisme

François Hollande a mis en garde contre les dangers du protectionnisme et critiqué "ceux qui vous parlent de vous refermer sur...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

François Hollande a mis en garde contre les dangers du protectionnisme et critiqué "ceux qui vous parlent de vous refermer sur vous-mêmes", dans un message lancé vendredi depuis l'Ardèche aux candidats à la présidentielle.

Le président de la République visitait à Annonay le dernier site de production français d'autocars, l'usine Iveco.

Accueilli chaleureusement par ses dirigeants qui assurent avoir tiré "un excellent bilan du quinquennat", avec quelque 500 embauches depuis 2012 notamment grâce au CICE (Crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi), M. Hollande s'est adressé, à 17 jours du premier tour de la présidentielle, à cette France rurale "qui peut parfois douter d'elle-même", se sentir "abandonnée" face aux métropoles.

"On a absolument besoin que la France soit dans l'Europe, qu'elle porte sa voix, que la France soit dans le monde et qu'elle fasse, autant que possible, la valorisation de ses technologies", a-t-il martelé, critiquant implicitement la position de candidats hostiles à l'Europe ou favorables au protectionnisme, tels Marine Le Pen ou Jean-Luc Mélenchon.

"Vous avez besoin du monde et le monde a besoin de vous. Et ceux qui vous parlent de vous refermer sur vous-mêmes, au nom d'acheter en France, de ne vendre qu'à des Français, mais ce ne serait pas possible", a-t-il encore dit.

"A l'orée d'un scrutin présidentiel qui nous fait entrevoir un vote extrême encore progresser, notamment dans cette France profonde qui souffre, qui ne comprend pas certaines décisions comme celle de la mairie de Paris qui (...) promeut et force à l'achat d'autocars électriques chinois, il apparaît essentiel de défendre notre France industrielle", a déclaré pour sa part le président d'Iveco, Pierre Lahutte, filiale du groupe italo-américain CNH industrial (ex-Fiat industrial).

Dans la même thématique

Hollande met en garde contre le protectionnisme
3min

Politique

« Les politiques parlent des migrants comme si c’étaient tous des sauvages » s’insurge Louis Chedid

C’est un nom, une voix, des textes et des mélodies qui nous accompagnent depuis 50 ans. S’il chante l’amour, l’absence, et la mélancolie, parfois aux côtés de ses enfants, il reste d’abord un homme engagé contre les discours de haine. Auteur d' « Anne, ma sœur, Anne », ce descendant d’immigrés chrétiens libanais, réfugiés en Egypte, refuse que les populations immigrées soient caricaturées et instrumentalisées. Cette semaine, Louis Chedid est l’invité de Rebecca Fitoussi dans Un monde, un regard.

Le

Hollande met en garde contre le protectionnisme
3min

Politique

Un an après la dissolution : « Les Français ont le sentiment que la France fait la planche » selon le politologue Brice Teinturier

Un an après la dissolution voulue par Emmanuel Macron, le paysage politique français semble avoir évolué vers un blocage institutionnel. A l’Assemblée, l’absence de majorité empêche les textes d’être votés. Pire, des motions permettent d’enjamber l’examen à l’Assemblée pour que le débat soit tranché en commission mixte paritaire. Comment la dissolution a-t-elle modifié le fonctionnement des institutions ? C’est la question à laquelle répondent les invités de Rebecca Fitoussi et Jean-Pierre Gratien dans cette émission spéciale sur la dissolution, un an après.

Le

Hollande met en garde contre le protectionnisme
4min

Politique

Un an après la dissolution, Gérard Larcher estime que « c'est la présidentielle qui redonnera le nouveau souffle dont nous avons besoin »

Invité de Public Sénat ce vendredi 6 juin, le président du Sénat est longuement revenu sur la situation du pays. À ses yeux, seule la prochaine présidentielle permettra de mettre fin au blocage politique lié à la dissolution. Evoquant également l’urgence budgétaire, il estime que « l’année blanche est une piste sérieuse ».

Le