François Hollande souhaite "expliquer" dans un livre écrit par ses soins ce qu'il n'a "sans doute pas assez expliqué", selon des confidences rapportées par L'Obs mercredi.
"Oui, forcément", il écrira un livre. "Il y a eu trop de livres indirects, dont +Le Monde+ a récemment affirmé que trois d'entre eux m'avaient tué. C'est exagéré. Mais je me dois d'expliquer, dans un livre direct, ce que je n'ai sans doute pas assez expliqué", a-t-il affirmé à l'hebdomadaire.
Les trois livres dont il est question sont ceux de Valérie Trierweiler ("Merci pour ce moment"), Aquilino Morelle ("L'abdication") et Fabrice Lhomme et Gérard Davet ("Un président ne devrait pas dire ça").
François Hollande, attendant le début d'un sommet informel sur le Brexit, à Versailles, le 6 mars 2017
POOL/AFP/Archives
Alors qu'il s'apprête à quitter l'Elysée, le chef de l'Etat dit éprouver "des regrets: ne pas avoir mieux convaincu ni davantage rassemblé", mais pas de "mélancolie".
"Cinq années de plus, cela aurait été encore cinq années d'intranquillité permanente, de privation de vie personnelle et de liberté. Etre ici, c'est un don total de soi, un sacerdoce. D'autant plus que, pour des raisons de sécurité, renforcée après les attentats, je vis jour et nuit à l'Elysée. Et l'Elysée ne peut pas être un chez-soi", dit François Hollande.
S'il "refuse de (se) projeter dans l'avenir" jusqu'au 8 mai, le chef de l'Etat ne ferme aucune porte. "Moi, contrairement à (Nicolas Sarkozy), je ne renonce à rien. Ce n'est pas la fin de ma vie, c'est le début d'une nouvelle...".
Le président se targue d'ailleurs de tirer sa révérence en ne souffrant finalement pas d'une image trop négative auprès des Français.
François Hollande attend le début d'un sommet informel sur le Brexit, à Versailles, le 6 mars 2017
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"Je reconnais que j'ai été un président impopulaire, mais, enfin, je n'ai pas été haï. Moi, j'ai été très tôt impopulaire, et cela m'a atteint, contrairement à ce que l'on prétend, mais cela ne m'a jamais empêché de gouverner et, surtout, je n'ai pas senti de grande hostilité contre moi, sauf à la période du mariage pour tous. Aujourd'hui je suis à deux doigts d'être aimé!", dit-il dans un rire.
Invitée de la matinale de Public Sénat, la députée Ensemble pour la République et ancienne porte-parole du gouvernement Barnier, Maud Bregeon appelle, comme Gérald Darmanin, à une « candidature unique de la droite et du centre » lors de la prochaine élection présidentielle, pour faire face à un Rassemblement national « de plus en plus puissant et de plus en plus structuré ».
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A l’issue d’une séance houleuse où les députés ont adopté une proposition de loi visant à restreindre une nouvelle fois le droit du sol à Mayotte, l’immigration est revenue au premier plan de l’agenda du gouvernement. Reste à s’entendre sur la forme et le fond.
Le gouvernement de François Bayrou a survécu à deux motions de censures, déposées par La France insoumise sans le soutien des députés socialistes. Sur le plateau de Parlement Hebdo, Aurélie Trouvé accuse le PS d’ « offrir un boulevard au gouvernement pour aller vers les idées de l’extrême droite ».